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L’extrait suivant comme l’ensemble de ceux présents sur ce site internet, a été traduit par l’équipe de Dark-Hunter Francophone en respectant au maximum le texte et la syntaxe de l'auteure.
Le texte n'est donc pas celui que vous pouvez lire dans les livres disponibles en français, qui ont soufferts pendant longtemps d’une très mauvaise traduction, dû à une politique éditoriale autorisant / obligeant les coupes et changements de texte, afin de coller au format et aux critères de la collection dans laquelle a été mise la série, et qui ne s'est arrêtée qu'en 2015.
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Toutefois nous ne sommes pas traductrices professionnelles, le sens d'une phrase peut nous avoir échapper. Si vous trouvez une faute ou une phrase mal construite, n'hésitez pas à nous le signaler par e-mail.


Dark-Hunter #6 - Jeux nocturnes


 

Chapitre 1

 

Boutique Lilas et Dentelle, Iberville Street, quartier français de La Nouvelle-Orléans, huit mois plus tard.

   Stupéfaite, Bride McTierney fixa la lettre dans sa main et cligna des yeux. Puis à nouveau. 
   Il ne pouvait pas vraiment dire ce qu'elle pensait lire.
   Ça le pouvait ?
   Était-ce une blague ?
   Mais comme elle la lisait pour la quatrième fois, elle savait que ce n'était pas le cas. Le pourri, ce lâche fils de pute avait effectivement rompu avec elle et par l'intermédiaire de son propre compte Fedex.
  
Désolé, Bride, mais il me faut une femme plus conforme à mon image de célébrité. Je vais dans des lieux où je dois avoir à mes côtés le genre de femme qui m'aide, et non qui me gêne. Je ferai livrer tes affaires chez toi. Voici un peu d'argent pour une chambre d'hôtel ce soir au cas où tu n'aurez pas de chambres vacantes.

Bien à toi,

Taylor. 

   "Tu es désolé, hypocrite, chien baveux.
Elle grogna en la lisant de nouveau et la douleur la submergea si profondément qu'elle eu du mal à ne pas éclater en sanglots. Son petit ami depuis cinq ans avait rompu avec elle... et avec une lettre facturée sur le compte de son entreprise ?
   -Va en Enfer, immonde serpent, grogna t'elle.
   Normalement Bride préférait se faire couper la tête plutôt que de jurer, mais ce... cela justifiait son langage.
   Et une hache pour la tête de son ex-petit ami.
   Elle combattit son envie de crier. Ou mieux encore la nécessité qu'elle ressentait à grimper dans son SUV, d'aller à la station de télévision et de le lui réduire en tout petits morceaux sanglants.
   Qu'il soit maudit !
   Une larme coula sur sa joue. Bride l'essuya et renifla. Elle ne voulait pas pleurer pour ça. Il n'en valait pas la peine.
   Vraiment, il n'en valait pas, et au plus profond d'elle elle n'en était pas vraiment surprise. Depuis les six derniers moi, elle avait su que cela allait arriver.
Elle l’avait perçu chaque fois que Taylor l'a mettait sur un autre régime ou ou lui faisait signer un programme d'exercice.
   Sans oublier cet important dîner il y a deux semaines à l’Aquarium, pour lequel il avait pensait qu'il valait mieux qu'il y aille seul.
 Pourtant ça faisait mal. Pourtant elle avait mal. Comment pouvait-il faire une telle chose ?
   Comme ça ! Pensa t'elle avec colère en agitant la lettre autour d'elle comme une folle au milieu de son magasin.
   Mais elle le savait.
Taylor n’avait jamais vraiment été heureux avec elle. La seule raison pour laquelle il était sortit avec elle au départ était parce que son cousin était directeur à la station de télévision locale pour laquelle Taylor voulait travailler. Il y voulait un emploi et comme une folle, elle l'avait aidé à l'obtenir.
   Maintenant qu’il était confortablement installé en toute sécurité dans ses fonctions et sa cote au plus haut, il s'était bien joué d'elle.
   Bien. Elle n’avait pas besoin de lui de toute façon.
   Elle était mieux sans lui.
   Tous les arguments du monde ne pouvaient chasser l’amertume, la terrible douleur dans sa poitrine qui lui donnaient envie de se rouler en boule et de pleurer jusqu'à ce qu'elle ne le puisse plus.
   -Je ne le ferai pas, dit-elle en s’essuyant une autre larme. Je ne vais pas lui donner la satisfaction de pleurer.
   Lançant la lettre plus loin, elle saisit son aspirateur rageusement
. Sa petite boutique avait besoin d'un nettoyage.
  Elle venait de passer l'aspirateur.
  Elle pourrait simplement recommencer jusqu'à ce que ce maudit tapis soit troué.


   Vane Kattalakis se sentait comme de la merde. Il venait de quitter le bureau de Grace Alexander où le bon (il utilisa le mot avec plein de rancune) thérapeute lui avait dit qu'il n'y avait rien dans le monde qui pourrait guérir son frère jusqu'à ce que son frère soit prêt à guérir.
   Ce n’était pas ce qu'il avait besoin d'entendre. Les bla-bla de psy c'était pour les humains, ce n'était pas pour les loups qui méritaient juste qu'on balance leur cul stupide hors d'une voiture avant de les abandonner. 
   Peu importe ce que les ours Peltier lui avait dit, il savait la vérité. Lui et Fang vivaient avec une sentence de mort et il n'y avait pas d'endroit sûr pour eux. Ils devaient bouger avant que leur meute réalise qu'ils étaient encore en vie.
   La minute où ils le sauraient, une équipe d'assassins seraient envoyée pour eux. Vane pourrait s'en charger, mais pas s'il devait traîner un loup dans le coma de cinquante quatre kilos derrière lui.
   Il avait besoin que Fang soit éveillé et alerte. Plus que tout, il avait besoin de son frère prêt à se battre à nouveau.
   Mais rien ne semblait atteindre Fang. Rien.
   -Tu me manques, Fang," murmura t'il dans un souffle alors que sa gorge était serrée par le chagrin. Il était si difficile de faire cavalier seul dans ce monde. De n'avoir personne à qui parler. Personne à qui faire confiance.
  Il voulait que son frère et sa sœur reviennent au point qu'il serait heureux de vendre son âme pour eux.
   Soupirant, il mit ses mains dans ses poches et tourna dans Iberville tout en marchant dans le Quartier Français.
   Il ne savait même pas pourquoi il s'en souciait encore. Il pouvait tout aussi bien laisser les autres l'avoir. Quelle différence cela ferait ?
   Mais Vane avait passé toute sa vie à lutter. C'était tout ce qu'il savait et comprenait.
   Il ne pouvait pas faire comme Fang et juste se coucher et attendre la mort. Il devait y avoir quelque chose là-bas qui pourrait atteindre son frère.
   Quelque chose qui pourrait faire que tout les deux veulent vivre à nouveau.
   Vane fit une pause alors qu'il approchait de l'un de ces magasins pour femmes que l'on voyait tout les mètres dans le Quartier. C'était un grand bâtiment en brique rouge bordé de noir et de bordeaux. La totalité de la devanture avait été faite de verre pour montré l'intérieur qui était jonché de dentelles, de choses féminines et délicates, de bibelots féminins.
   Mais ce n'était pas la marchandise qui l'avait arrêté.
   Elle était là.
   Bride.
   Il ne l'avait vu qu'une seule fois et brièvement quand il gardait Sunshine Runningwolf à Jackson Square quand l'artiste avait vendu ses œuvres. Ne prêtant pas attention à lui, Bride était venue jusqu'à Sunshine et toute les deux avaient bavardées.
   Bride était alors la plus belle femme que Vane n'est jamais vu.
   Elle l'était toujours.
   Ses longs cheveux auburn étaient tirés vers le haut en un chignon désordonné sur sa tête. De longues boucles en retombaient, caressant son visage de porcelaine. Elle portait une longue robe noire qui coulait autour de son corps tandis qu’elle passait l’aspirateur sur le tapis
   Tout l'instinct animal de son corps reprit vie en la voyant. C'était primaire. Exigeant.
   Nécessaire.
   Contre sa volonté, il se dirigea vers elle. Ce n'est pas avant d'avoir ouvert la porte bordeaux qu'il réalisa qu'elle pleurait.
   La colère de Vane rugit en lui. C'était déjà assez grave que sa vie craignait, la dernière chose qu'il voulait était de voir quelqu'un comme elle pleurer.

   Bride arrêta l'aspirateur et leva les yeux en entendant quelqu'un entrer dans sa boutique. Sa respiration se bloqua dans sa gorge.
   Jamais dans sa vie, elle n'avait vu un homme plus beau.
   Jamais.
   Ses longs cheveux bruns foncés ondulés étaient portés en une queue de cheval sexy. Son t-shirt blanc était tendu sur un corps que la plupart des femmes ne voyaient que dans les meilleures publicités dans les magazines. Son corps semblait fait pour le sexe. Grand et maigre, ce corps suppliait une femme de le caresser juste pour voir s'il était aussi dur et parfait que ce qu'il laissait penser.
   Ses beaux traits étaient rudes, ciselés et il avait une barbe d'un jour sur son visage. Il avait ce visage rebelle qui ne répondaient pas aux règles établies, mais qui vivait sa vie uniquement selon ses propres termes.
   Il... était... magnifique.
   Bride ne pouvait voir ses yeux à cause des lunettes noires qu'il portait, mais elle sentait son regard. Elle le sentait comme un marque brûlante.
   Cet homme état dur. Il était féroce et il envoyait à travers elle une vague de panique.
   Pourquoi quelqu'un comme ça viendrait dans sa boutique spécialisée dans les accessoires pour femmes ?
   L'aspirateur qui n'avait pas bougé d'un millimètre depuis qu'il était entré dans son magasin, commença à fumer. Retenant à grand peine son souffle, elle le mit rapidement hors tension et coupa le moteur de sa main.
   "Puis-je vous aider ? demanda t'elle en luttant pour ne pas se mettre derrière son comptoir.
   La chaleur baigna ses joues alors que le moteur continuait à fumer et à ajouter aux pot-pourri parfumés qu'elle utilisait, une odeur peu agréable de poussières brûlées.
   Elle sourit maladroitement au dieu à la beauté dévastatrice qui se tenait nonchalamment au milieu de son magasin.
   "Désolé à propos de ça.
  
   Vane ferma les yeux en savourant la mélodique cadence sudiste de sa voix. Elle l'atteignait au plus profond de lui, faisant brûler tout son corps.
   Mais elle avait peur de lui. Sa moitié animale le détectait. Et c'était la dernière chose qu'il voulait.
   La rejoignant, il ôta ses larges lunettes de soleil et lui offrit un petit sourire.
   "Salut.
   Cela ne l'aida pas. Quelque chose à la vue de ses yeux la rendait encore plus nerveuse.
   Zut.

   Bride était stupéfaite. Elle n'aurait pas pensé qu'il pouvait devenir plus beau, mais avec ce sourire diabolique, il l'était.
   Pire, l'intensité, la sauvagerie de ce regard languide la faisait frissonner et la réchauffait en même temps. Jamais dans sa vie, elle n'avait vu un homme même un dixième aussi beau que celui-ci.
   "Salut," dit-elle, se sentant comme la reine des imbéciles.
   Son regard dériva vers la gauche et il alla dans le magasin vers les différents produits proposés.
   "Je suis à la recherche d'un cadeau," dit-il de cette voix profonde et hypnotique. Elle pourrait l'écouter parler pendant des heures et, pour une raison quelconque, qu'elle ne pouvait pas expliquer, elle voulait l'entendre dire son nom.
   Bride se racla la gorge et mis ces pensées stupides dans un coin en sortant en sortant de derrière son comptoir. Si son mignon ex ne pouvait pas supporter son physique, pourquoi un dieu comme celui-ci ne s'en moquerait pas comme de sa première chemise ?
   Elle décida donc de se calmer avant de s'embarrasser avec lui.
   "C'est pour qui ?
   -Quelqu'un de très spécial.
   -Votre copine ?
   Son regard revint vers elle et la fit trembler encore plus. Il secoua légèrement la tête.
   -Je ne pourrais jamais être aussi chanceux," dit-il de sa voix basse, séduisante.
   Quelle chose étrange pour lui de dire ça. Elle ne pouvait pas imaginer cet homme ayant du mal à avoir la femme qu'il voulait. Qui sur cette terre dirait non pour ça ?
   A la réflexion, elle espérait qu'elle ne rencontrerait jamais une femme aussi belle que ça. Si c'était le cas, elle serait moralement obligée de l'écraser avec sa voiture.
   "Combien êtes-vous prêt à dépenser ?
   Il haussa les épaules.
   -L'argent ne signifie rien pour moi.
   Bride cligna des yeux à cette idée. Magnifique et riche. Une, femme quelque part à été chanceuse.
   -
D'accord. Nous avons des colliers. Ce sont toujours de beaux cadeaux.
  
   Vane la suivit vers une alcôve contre le mur où elle mis en place un miroir avec une multitude de colliers et de boucles d'oreilles en perles.
   Son odeur le rendait fou. Il faisait tout ce qu'il pouvait pour ne pas plonger sa tête sur son épaule et la respirer jusqu'à ce qu'il soit ivre d'elle. Il concentra son regard sur la peau pâle et nue de son cou...
   Il lécha ses lèvres alors qu'il s'imaginait son goût. Qu'est-ce qu'il avait envie d'avoir ses courbes luxuriantes pressées contre son corps. De voir ses lèvres gonflées de ses baisers, ses yeux sombres et rêveurs plein de passion en levant les yeux vers lui.
   Pire encore, il pouvait sentir son propre désir et encore plus ses appétits aiguisés.
   "Quel est votre favori ?" demanda t'il alors qu'il connaissait la réponse.
   Il y avait un collier ras du cou noir de style victorien qui portait son odeur. Il état évident qu'elle l'avait essayé récemment.
   -Celui-ci," dit-elle en le prenant.
   Son sexe durcit encore plus quand ses doigts touchèrent les pierres d'onyx noir. Il ne voulait rien de plus que faire courir sa main le long de son bras tendu, effleurer de sa paume sa peau douce et pâle jusqu'à ce qu'il atteigne sa main. Une main qu'il aimerait grignoter.
   -Voudriez-vous l'essayer pour moi ?

   Bride tremblait sous la note profonde de sa voix. Qu'y avait-il chez lui qui la rendait si nerveuse ?
   Mais elle savait. Il était intensément masculin et être à ce point sous son contrôle était tout aussi atroce car c'était déconcertant.
   Elle essaya de mettre le collier, mais ses mains tremblaient si fort qu'elle ne put le fixer.
   "Puis-je vous aider ?" demanda t'il.
   Elle déglutit et hocha la tête.
   Ses mains chaudes touchèrent les siennes, la rendant encore plus nerveuse. Elle leva les yeux vers le miroir pour apercevoir ces magnifiques yeux noisette et vert qui la dévisageaient avec une chaleur qui la fit frissonner.

   Il l'attacha habilement. Ses doigts s'attardèrent sur son cou pendant une minute avant de rencontrer son regard dans le miroir et il se recula.
   "Magnifique," souffla t'il d'une voix rauque alors qu'il ne regardait pas le collier. Il regarder ses yeux dans le reflet. "Je vais le prendre."

   Déchirée entre le soulagement et la tristesse, Bride se détourna rapidement et le retira. En vérité, elle aimait ce collier et détestait le voir s'en aller. Elle l'avait acheté pour le magasin, mais aurait voulu le garder.
   Mais à quoi bon ? Il était à six cent dollars, un travail d'art fait à la main. Elle n'aurait jamais eu l'occasion de le porter. Ce serait du gaspillage et l'Irlandaise pragmatique au fond d'elle ne lui permit pas d'être aussi stupide.
   Le rangeant, elle ravala la boule qu'elle avait dans la gorge et se dirigea vers le registre.
   Vane la regardait attentivement. Elle était encore plus triste qu'avant. Dieux comme il voulait voir son sourire et rien de plus. Qu'est ce qu'un mâle humain disait à une femme humain pour lui faire plaisir .
   Les louves ne souriant pas vraiment, pas comme le faisait les humains. Leurs sourires étaient plus sournois, séduisant. Attrayants. Son peuple ne souriait pas quand ils étaient heureux.
   Ils avaient des rapports sexuels qui, pour lui, avaient plus d'avantages pour un animal que pour un humain. Les humains avaient pleins de règles sur l'intimité qu'il n'avait jamais vraiment compris.
   Elle plaça le collier dans une grande boîte blanche qui rembourré de coton dans le fond.
   "Voulez-vous un paquet cadeau ?
   Il acquiesça.
   Avec précaution, elle enleva l'étiquette du prix, le posa à côté du registre, puis sortit un petit morceau de papier prédécoupé à la taille de la boîte. Sans lever les yeux vers lui, elle emballa la boîte et enregistra la vente.
   "Six cent vingt trois dollars et quatre-vingt-quatre cents, s'il vous plaît.
   Elle ne le regardait pas. Au lieu de ça son regard était concentré sur le sol près de ses pieds.
   Van ressentit l'étrange besoin de plonger vers le bas jusqu'à ce que son visage soit dans sa ligne de mire. Il se retint alors qu'il prenait son portefeuille et lui tendit sa carte American express.
   Il était vraiment risible pour un loup d'avoir une carte de crédit humain. Mais ils étaient au vint et unième siècle et ceux qui ne se s'acclimataient pas rapidement se trouvaient exterminés. Contrairement à beaucoup d'autres de son espèce, il avait des investissements et des biens. Bon sang, il avait même un banquier personnel.
   Elle prit sa carte et courut jusqu'à la borne informatique.
   "Vous travaillez seule ici ?" demanda t'il en comprennat rapidement que c'était inapproprié puisque sa peur revint avec un parfum si fort qu'il faillit se maudire à haute voix.
   -Non.
   Elle lui mentait. Il pouvait le sentir.
   Bien joué, espèce d'âne. Les humains. Il ne les avaient jamais compris. Seulement qu'ils étaient faibles, en particulier leurs femelles.
   Elle lui tendit le reçu.
   Exaspéré de lui-même pour l'avoir rendu encore plus mal à l'aise, il le signa de son nom et lui rendit.
   elle compara sa signature avec celle de sa carte et fronça les sourcils.
   -Katta...
   -Kattalakis", lui dit-il. "C'est grec.
   Ses yeux s'éclairèrent un peu quand elle lui rendit sa carte
   -C'est peu commun. Vous devez passer des moments difficiles quand il fait l'épeler aux gens.
   -Ouais.
   Elle rangea le papier dans son tiroir, puis plaça la boîte enveloppée dans un petit sac avec des poignées en corde.
   -Merci," dit-elle doucement, le posant sur le comptoir en face de lui. "Bonne journée.

   Il hocha la tête et se dirigea vers la porte, son cœur encore plus lourd qu'il l'était avant de lui faire plaisir.
   "Attendez !" dit-elle alors qu'il posait la main sur la poignée. "Vous avez laissé votre collier."
   Vane la regarda une dernière fois, sachant qu'il ne pourrait jamais la revoir. Elle était si belle avec ses grands yeux d'ambre sur son visage pâle. Il y avait quelque chose en elle qui lui rappelait l'ange de Rubens. Elle était éthérée et belle.
   Et beaucoup trop fragile pour un animal.
   "Non," dit-il calmement. "Je l'ai laissé pour la femme à qui je voulait le donner.
   Bride sentit sa mâchoire se décrocher alors que les mots restaient suspendus dans l'air entre eux.
   -Je ne peux pas le prendre".
   Il ouvrit la porte et sortit dans la rue. 

 


Texte original © Sherrilyn Kenyon - 2004
Traduction © Dark-Hunter Francophone 

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