Contrairement à ce qui avait été dit par les organisateurs, l’accès était libre pour tous et non aux bloggeurs uniquement. Mais cela n’ayant pas été bien expliqué aux fans (les horaires et le lieu avaient déjà été donnés tardivement, pénalisant ceux qui venaient de l’autre bout de la France), la moitié des personnes présentes était des bloggeurs, les autres nos membres, plus quelques exceptions.
Nous avions bien demandé une confirmation sur place à une femme travaillant à la Fnac, elle nous a assuré que « bien sûr tout le monde peut venir, vous êtes bien là pour la dédicace ? Alors oui ». Elle nous a même emmené directement à l’étage où avait lieu l’événement. Nous y avons patienté jusqu’à ce que ça commence, à 18h00.
Tout était prévu : une estrade bien éclairée, des micros, des enceintes… mais quand tout a commencé, étonnement général : pas de son, rien n’était branché, et la salle n’étant pas close (nous étions dans une mezzanine au-dessus des rayons), nous avions le brouhaha du magasin et les annonces publicitaires… pour le coup ces enceintes là fonctionnaient bien et étaient à notre niveau.
Finalement, même à trois mètres de l’estrade, difficile d’entendre parfaitement ce qui se disait, la traductrice elle-même avait parfois du mal à communiquer avec Sherrilyn Kenyon et les lecteurs présents. Les questions ont souvent dû être répétées. La traductrice engagée ne connaissant pas cette série, nous avons souvent expliqué le contexte, l’univers, les personnages, pour qu’elle comprenne le sens de nos questions.
Visiblement, les organisateurs ne semblaient pas être présents dans la salle, puisque rien n’a été fait pour régler ce problème de son, chercher un responsable pour brancher le matériel qui était bien en place, ou simplement servir de médiateur durant cet entretien.
Bien que cette après-midi reste inoubliable pour beaucoup, elle nous a donné l’impression d’une organisation faite à la dernière minute, dans l’urgence et sans aucune préparation.
C’était la première fois que notre équipe (et l’ensemble de nos membres d’ailleurs) se rendait à ce genre d’événement, et ce qui nous a le plus surpris, c’est la manière dont les gens posaient des questions à Sherrilyn Kenyon.
En effet, la majorité s’adressait uniquement à la traductrice (sauf ceux qui ont posés leurs questions en anglais), en disant toujours « Elle »… alors qu’« elle » était là devant eux !
Pourquoi ne pas lui poser directement la question ???
La traductrice est là pour traduire justement...
L’échange a duré une heure, voici une transcription des questions qui ont été posées :
[NB : nous n’avons pas retranscrit mot-à-mot les questions et réponses, préférant remplacer les « elle » pour « vous », et puis, avec le problème de son évoqué plus haut… nous n’entendions pas très bien.]
Est-ce que vous savez combien de tomes vous ferez ? Est-ce qu’il y a un nombre de tomes prévus dans la série [Dark-Hunter] ?
Non. Je continuerais cette série jusqu’à ce que je m’ennuie de l’écrire.
Qu’est-ce qui vous a donné envie d’écrire de la romance paranormale ?
J’aime écrire des livres à propos des relations entre les personnes et lorsque j’ai commencé à écrire, c’est la romance paranormale qui fonctionnait.
Allez-vous écrire sur une romance entre hommes ?
J’en ai déjà écris, Cloak & Silence [série The League #6]. Ça ne pose aucun problème pour moi.
Suite aux livres Acheron et Styxx, on remarque que certains ont été très choqués par tous les abus qui ont pu être fait à des enfants, et que répondez-vous à ces critiques ?
J’écris à partir de ce que je connais, j’ai connu une enfance difficile. Je parle de ce que je connais. Et je pense que le mal fait aux enfants se répercute sur les adultes qu’ils deviennent, une séance de psi ne suffit pas, il vaut mieux protéger les enfants et faire que cela se sache, que guérir les adultes car c’est trop tard.
Des retours suite à ça par des lecteurs qui ont été aidés ? Qui ont pu en parler ?
Beaucoup…Tout le temps.
Que ressentez-vous en faisant les descriptions de ces abus que subissent les héros ?
C’est horrible et très difficile car je suis une survivante. Dans ce qu’à subit Styxx par exemple, certaines choses ne sont pas inventées.
Est-ce que c’est la romance qui vous a aidé à vous en sortir ?
Oui, cela m’a sauvé la vie. Quand j’étais encore au collège une amie m’a donné le livre de Katheen Woodiwiss, The Flame and the Flower [Ndt : Quand l’ouragan s’apaise en français, premier tome de la série Birmingham], et c’était la première fois que je voyais quelqu’un qui avait souffert, qui prenait sa destinée en main, qui luttait pour s’en sortir même en ayant subit des choses horribles.
Artémis aura-t-elle son livre ?
Si elle ne meurt pas.
[Note de l'équipe : C’est une phrase que Sherrilyn Kenyon répète souvent. Surtout parce qu’il y a quelques années, elle avait dit à ses lecteurs qu’elle écrirait une histoire sur Kassim, un Dark-Hunter, qui est finalement mort. Aujourd’hui, elle préfère donc ne pas s’avancer pour certains.]
Pourquoi le Sprite comme faiblesse pour Acheron et pas une autre boisson ?
(rires de Sherrilyn Kenyon)
Il fallait quelque chose de très sucré.
Les livres de romance paranormale sont de plus en plus nombreux, qu’est-ce qui fait sortir la série Dark-Hunter du lot ?
Il n’y a rien de mieux ou de spécial, je suis enquêtrice paranormale et je me trouve donc plus à même d’en écrire. Je fais du spiritisme, j’ai aussi été une enquêtrice paranormale, une chasseuse de fantômes.
[Elle a expliqué ce qu’était une enquêtrice paranormale car beaucoup ne voyait pas ce que ce que ça signifiait en dépit des nombreuses émissions sur le sujet qui existent de nos jours]
Et vous en avez déjà vu ?
Souvent oui, et des démons.
Vous les chassez ou vous discutez avec ?
Pas avec les démons, nous bannissons les démons. Mais avec les fantômes oui, je suis médium professionnelle.
Est-ce que lors de vos investigations, certains démons et fantômes vous ont inspirée pour certaines scènes de la série ?
Non pas vraiment, cela ne m’inspire pas directement. Mais ça fait partie de ma vie et de ce que je connais donc ça a forcement de l’influence sur ce que j’écris.
De bonnes nouvelles pour le film ? [Une adaptation du premier livre des Chroniques de Nick est prévue au cinéma, voir dans la barre de menu du site].
Il sortira en juin 2015, ils commenceront la production au printemps 2014.
[Note de l'équipe : depuis l'interview, le tournage a été repoussé à 2017 (voir section correspondante sur notre site)].
Il y a déjà eu des acteurs de choisis ?
Je n’ai pas le droit d’en parler pour le moment. L’équipe y travaille.
Est-ce que vous avez votre mot à dire ?
Je suis co-productrice et j’écris le scénario, donc oui. Si ce n’est pas bon c’est de ma faute.
Pourquoi la mythologie grecque est-elle si présente ?
Pour payer mes études à l’université j’ai fais trois emplois, l’un d’eux était en rapport avec le journalisme, et j’ai travaillé avec un professeur qui m’a fait faire des recherches, entre autre, sur la mythologie grecque. J’ai fais des recherches sur les grands mythes, comme le vampirisme, et j’ai demandé à mon professeur pourquoi l’on ne pourrait pas croiser les deux, et c’est ce que j’ai fait.
Il y a de plus en plus d’enfants dans le monde de Dark-Hunter pensez-vous un jour écrire des histoires sur eux ?
Je ne suis pas fermé à cette idée mais ce sont toujours des petits, Marissa est la plus âgée et elle aura onze ans cette année (2013).
[Note de l'équipe : le temps passe dans la série Dark-Hunter comme chez nous].
Pourquoi chaque chasseur appelle Artémis au moment de sa mort afin de se venger, alors que ce n’est pas forcément la déesse du panthéon des héros ?
La réponse se trouve dans Retribution (Châtiment suprême, en français). Mais cela vient aussi de ma vie personnelle. Mon frère a été tué et j’ai donc moi-même déjà ressenti ce moment où l’on a envie de se venger.
Donnez-vous votre avis sur les couvertures choisies pour vos livres ?
En ce qui concerne les couvertures des livres en France, je n’ai pas la possibilité d’intervenir, mais aux États-Unis oui.
Que pensez-vous d’ailleurs des couvertures françaises ?
*en français* Elles sont très jolies.
Avez-vous une idée de la fin de la série Dark-Hunter ?
Oui.
En France nous n’avons qu’un seul livre de romance historique qui est sortit, écris sous le nom de Kinley MacGregor, comptez-vous en écrire d’autres ?
[pas de traduction de la part de la traductrice, donc aucune réponse à la question. En revanche, pour ceux que la réponse intéresserait, il y a bien d’autres livres écris sous ce pseudonyme : un deuxième livre pour la série "Sea Wolves"(on a seulement le premier en France), et les séries "The MacAllisters" et "Brotherhood of the Sword"].
Pouvez-vous nous parler du personnage de Simi ?
C’est une longue histoire. J’étais en voyage avec une personne que je pensais apprécier. Le voyage a été très long, plus de 10 heures. Au bout d’un moment, je voulais tuer cette personne. Je n’ai pensé qu’à une chose, invoquer un petit démon, qui serait armé de sauce barbecue pour le dévorer.
J’ai été ravie par cette pensée d’une démone adolescente, un compagnon qui dirait les choses telles qu’elles sont ou comme elle les voit. La partie tatouage permet qu’elle soit toujours avec Acheron, vue mais invisible. Toujours présente et toujours cachée. Comme je viens d’une famille d’hommes tatoués qui dissimulent leurs tatouages pour différentes raisons, il m’a semblé naturel qu’elle soit un tatouage vivant.
Avez-vous un personnage préféré ?
Non ! C’est comme me demander lequel de mes fils je préfère.
Allez-vous écrire une histoire sur Spawn ?
Oui, s’il ne meurt pas.
Êtes-vous libre pour dîner ?
Non désolée, je dîne avec mon éditrice.
La prochaine fois ?
Absolument.
Est-ce que c’est votre première visite en France ?
Oui.
Comment avez-vous trouvez la France ? Est-ce que vous êtes restée longtemps ?
Traductrice : elle est arrivée ce matin.
Sherrilyn Kenyon : C’était formidable pour les quelques heures passées ici.
Donc c’est grâce à nous (les lecteurs) un peu…
Oui. (salutation pour nous remercier)
Pouvez-vous nous parler de Zarek, comment en venez-vous à ce genre de personnage ?
Ils arrivent comme ça, ils sortent de ma tête tel quel, avec leur nom et toute leurs caractéristiques.
Et pour la griffe en métal de Zarek ?
J’adore les griffes. Je m’en étais fait faire toute une série, toute la main.
Quand vous avez imaginé Nick, pensiez-vous qu’il irait aussi loin ?
Oui, je savais que Nick allait devenir un Dark-Hunter. Mais je ne connaissais pas tous les détails.
Pensez-vous un jour à marier Simi ?
Pourquoi voulez-vous cela ? Ce serait cruel ! *rires de Sherrilyn Kenyon*.
J’ai un frère qui est vraiment très grand, une armoire à glace, qui n’aime pas voir des garçons tourner autour de sa fille, et à tendance à les jeter sans ménagement dans leur voiture pour les renvoyer chez eux. C’est sans doute ce qu’Acheron ferait avec les prétendants de Simi.
Que pense votre famille de votre carrière ?
Une grande partie de ma famille n’est plus là, ceux qui sont encore là me soutiennent. Il me reste peu de monde. Mon fils trouve que mes livres font peur.
Votre fils a lu tous vos livres ?
Non, mais ses amis oui, et lui leur dit « Non c’est ma mère, c’est nul ! ».
Qui lit en premier vos livres ? *pointe du doigt son amie Loretta* J'ai aussi d'autres bêta lecteurs |
Simi adore l’acteur Travis Fimmel, avez-vous la série Vikings ? Regretterez-vous qu’il ne puisse pas jouer Acheron, étant maintenant trop âgé pour le rôle ?
Oui, je le regretterai. Pour la série, sans commentaires.
Aurons-nous un jour une convention Kenyon en Europe ?
Probablement pas car j’ai déjà trop de travail et que j’ai besoin de dormir de temps en temps.
Vous êtes venue en France car vous n’étiez pas loin, en Angleterre ?
Oui, je me suis entendue avec l’éditeur pour faire un crochet à Paris.
Combien de temps travaillez-vous dans la journée ?
20 heures.
Vous ne dormez que quatre heures, donc ?
Oui.
Être ici c’est comme des vacances ?
Je ne sais pas, je travaille quand même.
Avez-vous le temps de lire ? De faire autre chose ?
Oui, j’aime beaucoup les armes anciennes, je manie les couteaux et la hache… mon mari est très courageux. Je m’entraînais au couteau il y a quelques semaines, et mon mari m’a demandé si j’étais en colère contre lui, je lui ai répondu que si j’étais vraiment en colère, ce n’était pas le bon moment pour poser la question.
Je m’entraîne dans mon jardin, ça ne doit pas plaire aux voisins, mais ils ont trop peur pour dire quelque chose.
Avez-vous déjà pensé à un couple Dark-Hunter/Dream-Hunter ?
*étonnement*
Je cherche si je n’ai pas déjà fait ça… oui, j’y songe.
*demande à son amie si l’histoire n’est pas déjà écrite, elle lui confirme que non *
Bon, c’est toujours dans ma tête alors, mais je m’étonne de ne pas l’avoir déjà écrite.
Vous êtes dyslexique, écrire vous aide ou c’est déjà derrière vous ?
L’un de mes frères m’a beaucoup aidé, il a utilisé les comics book Spiderman pour m’apprendre à lire et écrire, il ne voulait pas que je sois idiote. Mais c’est plus facile pour moi d’écrire sur un clavier.
Comment trouvez-vous les mangas ?
Je les adore.
En ce qui concerne le personnage de Solin, comme nous avons déjà beaucoup d’informations sur lui, envisagez-vous un roman complet ou une nouvelle ?
Oui, un roman. Il pourrait arriver pour Noël prochain, en 2014. Je croise les doigts.
[Note de l'équipe : la sortie du livre de Solin est repoussée pour le moment]
Et Urian ?
C’est difficile, il est toujours amoureux de Phoebe. Il y aura une histoire s’il coopère, c’est lui qui décide.
Vous apportez de grosses révélations sur certains personnages, il y aura d’autres changements ?
Dans le prochain livre (Dark-Hunter #24 - Son of No One, paru le 2 septembre 2014 aux États-Unis) il y aura des changements importants pour Thorn. Je ne peux rien dire de plus.
Pour Jared et Jaden ?
D’autres questions !?
Pourquoi commencer par l’histoire de Julian qui n’est pas un Dark-Hunter ?
Ce n’était pas facile de sortir des livres avec des éléments paranormaux à ce moment là, alors j’en glissais de temps en temps comme l’éditeur le demandait.
Quel est le personnage avec lequel vous avez eu le plus de mal à travailler ?
La naissance de chaque personnage est difficile, quand on vous dit que c’est facile ce n’est pas vrai, c’est à chaque fois un accouchement difficile.
Nous sommes actuellement dans le cycle de Jaden, on va en savoir un peu plus sur lui ? Car nous n’en entendons pas beaucoup parler pour le moment.
Ce sera surtout Thorn pour le moment. Mais il y aura aussi dans le prochain livre (Son of No One), des détails sur Jaden.
D’où viennent toutes ses idées sur les mythologies ?
De mes études et mes recherches. J’ai beaucoup d’amis grecs avec qui je discute.
Combien de cycles sont prévus ?
A priori quatre.
Qui sera le quatrième ?
Je ne dirais rien.
Une fois que les bêtas lecteurs ont fini et que vous avez fait les corrections nécessaires, il y a encore beaucoup de chemin avant d’arriver à l’éditeur ?
Je ne change pas grand-chose, car je sais ce que mes personnages doivent faire. En revanche, quand mes bêta-lecteurs me disent qu’ils ne comprennent pas certains mots, je les change. Il y a très peu de changements.
Est-ce que vous vous inspirez de personnes de votre entourage pour vos héros ?
Ma famille n’est pas si intéressante *rires de Sherrilyn Kenyon*. Ils viennent à moi tels qu’ils sont, je ne peux pas les changer pour qu’ils soient tel que je veux qu’ils soient.
Donc vous n’avez pas rencontré Zarek ?
Non, tout est dans ma tête.
Pourquoi ne pas faire un dessin-animé de votre série ?
Quelqu’un essaie de le faire, peut-être. Mais ce n'est pas encore fait. Par contre, je ne contrôle pas ça.
Allez-vous un jour écrire le troisième tome des Lords of Avalon ? (écrit sous le pseudonyme Kinley MacGregor).
(sourire) J’ai essayé trois fois, mais ça ne va pas. Je vais y revenir mais j’ai beaucoup de mal.
[Note : Darkness Within était initialement prévu en 2005 mais n’a toujours pas été publié. Depuis peu (mai 2014), nous savons que le prochain Dark-Hunters sera en lien avec la série Lords of Avalon].
Y aura-t-il un jour un MacAllister dans Dark-Hunter ?
[Note de l'équipe : Les séries The MacAllisters et Brotherhoods of the Swords, sont écrites sous son pseudonyme de Kinley MacGregor. Il se murmurait que Kieran MacAllister pourrait être devenu un Dark-Hunter, d’autant plus qu’un certain Kyran MacAllister est apparu dans les rangs des guerriers d’Artémis en 2011]
Ce sont deux éditeurs différents, s’ils arrivent à s’entendre, ça se fera.
Ou alors, il faudrait faire de l’autoédition…
Je ne veux pas avoir d’ennuis, c’est compliqué.
D’ailleurs, que pensez-vous de l’autoédition ?
Mon fils écrit son premier roman et cherche de ce côté. Ca n’existait pas quand j’ai commencé à écrire, les auteurs cherchent avant tout des lecteurs, si ça se fait par ce biais là, pourquoi pas…
Combien de temps avez-vous mis avant d’être édité ?
J’ai commencé au début des années 90, il m’a fallu deux ans, le paranormal n’était plus d’actualité, j’ai dû attendre quatre ans supplémentaires.
Votre fils vous a fait lire son livre ?
Oui et non. Il m’a laissé lire certaines lignes, certains passages mais pas l’intégralité du livre, il a peur des critiques. Je suis gentille, mais si je dis que c’est bien il me dit « bah oui mais c’est par ce que tu es ma mère », et si je dis que c’est mal il me répond « mais quel genre de mère tu es ? ».
Et c’est quel genre de littérature ?
De la science-fiction. Ce que j’en ai lu est très bien.
Quel âge a votre fils ?
J’en ai trois. De 14, 17 et 18 ans, c’est l’aîné qui écrit.
Pour ce que vous avez lu, est-ce votre fils à la même manière de fonctionner que vous pour écrire son roman ? Il a déjà tout en tête ?
Oui. Ses personnages prennent le contrôle de l’histoire. Il n’arrive pas non plus à les faire aller là où il veut qu’ils aillent.
Est-ce qu’il y aura un jour des romans sur des personnages qui ont déjà leur histoire ?
Peut-être.
FIN
Malgré le décalage horaire, ses trois jours de tournée en Angleterre, le voyage, la pluie, et sachant qu’elle devait être dès le lendemain à Colombus (Ohio) pour une séance de dédicace et une conférence, Sherrilyn Kenyon a été très attentive à tous ses fans, un mot gentil pour tout le monde et a répondu avec joie à toutes les questions qui lui ont été posées. Elle a marquée beaucoup de gens par sa gentillesse, sa simplicité et son humour pendant la conférence. Nous parlant de ses séries (rappelons qu’elle n’écrit pas que la série Dark-Hunter), ses hobbies, sa famille…
La journée a été trop brève pour beaucoup d’entre nous, et plusieurs des personnes avec qui nous avons parlé par la suite aimeraient beaucoup la revoir.
Malheureusement, comme elle le précise elle-même, une nouvelle tournée en Europe n’est vraiment pas envisageable pour le moment compte tenu des nombreuses manifestations auxquelles elle participe. Tout cela sans nuire à l’écriture de ses nombreux livres, ni à sa vie de famille.
Article par Dark-Hunter Francophone (retranscrit par Hylonomé et Aliénora).
Crédit photos Dark-Hunter Francophone.