The League #10 - Born of Legend
Genre : Romance Futuriste
Lectorat : Adolescents / Adultes
Éditeur original : St Martin's Press
Titre original : Born of Legend
Date de sortie - États-Unis : 21 juin 2016
PERSONNAGES PRINCIPAUX Dagger et Ushara |
Note : Pour ceux qui ont lu The League #9 - Born of Betrayal, Dagger est un pseudonyme utilisé par le mari d'Ushara, et le père de leurs jumelles avec lesquelles il fuit pour sauver sa vie.
Il s'agit de son histoire, elle montre comment il est devenu un membre des Tavali et ce qui leurs est arrivé après Born of Betrayal.
C'est dans les heures les plus sombres du passé de l'univers que leurs légendes sont nés et leurs héros s'élèvent... Personne ne sait exactement à quel point ils ont du cœur jusqu’à que leur courage soit mis en danger et qu’ils atteignent le point le plus profond de l’enfer. Là, ils ont seulement deux choix. S'allonger et mourir. Ou trouver la force de se remettre sur leurs pieds et de se battre avec tout ce qu'ils ont.
Pour reprendre les mots de Trajan Thaumarturgus:
Chaque grande légende commence avec un héros faisant un doigt d’honneur à son sort et son destin
Chassé. Haït. Trahi. Dagger Ixur fuit pour sauver sa vie. En tant qu'un des plus reconnaissables membres de sa maison royale. Il a une prime sur sa tête qui ne lui garanti aucun quartier de la part de ses amis ou de sa famille. Mais capituler n'est pas dans sa nature. Il combattra jusqu'à la fin. Une résolution qui est mise à rude épreuve lorsqu'il a échappé de justesse à un piège qui le laisse gravement blessé. Dans ce qu'il croit être son dernier souffle, il sauve un garçon né d'une race éteinte d'un groupe qui a asservit l'enfant en raison de ses capacités légendaires.
Ushara Altaan a passé sa vie entière a haïr ceux nés dans la noblesse. Après tout, c'était une maison royale qui a entraîné toute son espèce vers l'extinction. En tant qu'une des rare Andarion Fyreblood, elle a juré de mettre fin à l'existence de toutes les personnes de sang royal qu'elle trouve. Mais lorsque Dagger sauve la vie de son fils, elle est déchirée entre son peuple et une dette qu'elle ne pourra jamais payer.
Encore pire que la famille de Dagger, qui veut toujours mettre fin à la sienne, sont les assassins de la Ligue qui sont après lui et que rien n'arrêtera tant qu'ils n'auront pas pris les vies sa famille Tavali. Son seul espoir de les sauver tous est de mettre leur avenir et sa foi entre les mains de l'ennemi dont la grand-mère a personnellement détruit la lignée légendaire d"Ushara. Mais comment peut-elle faire confiance a Dagger alors qu'il est un hors-la-loi déshérité dont le véritable nom est synonyme de trahison ?
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The League #10 : Born of Legend
NOS AVIS SUR "BORN OF LEGEND"
Celui d'Aliénora : Attention, révélations majeures dans cet avis. Pour cette série, Sherrilyn Kenyon avait déjà écrit plusieurs livres frôlant sans difficultés les 600 pages. Avec Born of Legend, elle publie le plus volumineux de la série à ce jour avec, pour un grand format, un récit de 739 pages. Et toutes ces pages pour un personnage plutôt inattendu, Dagger, alias Jullien, le frère de Nykyrian. Difficile pour moi de ne pas faire le parallèle avec sa série Dark-Hunter, lorsqu’elle écrivit cinq ans après l’histoire d’Acheron, celle de son frère jumeau Styxx. Styxx comme Jullien sont deux personnages que les lecteurs ont peu vu avant de lire leur histoire, mais ont pourtant détesté. Jullien est perçu comme "le mauvais jumeau" et s’il ne surpasse pas Kyr en cruauté il reste pour le lecteur un personnage détestable, ou plutôt, un individu que la plume de Sherrilyn Kenyon nous a poussé à détester en nous présentant les choses, comme elle en a l’habitude, qu’à travers la perception d’individus en particulier. Banni et avec un contrat sur sa tête pour trahison, Jullien avait disparu des radars depuis des années. Un énorme retour en arrière est donc nécessaire pour cerner l’homme qu’il est devenu. L’action de Born of Legend débute donc quatre ans après les évènements de Born of Night (le premier livre de la série) pour finalement découvrir ce qui l’a poussé à intervenir à la fin de Born of Betrayal et ce qui s’est finalement passé ensuite… une histoire qui se déroule sur plusieurs années, ce qui explique la taille du roman. Cela pourrait sembler excessif et pourtant, toutes ces pages, ces anecdotes, ces détails, etc… tout ça est nécessaire pour comprendre le personnage de Jullien l’Andarion et sa "transformation" en Dagger, le Tavali respecté et aimé des siens. Je vous assure qu’après avoir refermé ce pavé littéraire, j’en voulais plus. Dagger, car c’est ainsi qu’il se présente dès le départ, se retrouve chez les Tavalis par hasard finalement, en sauvant le jeune fils d’Ushara, il se voit accueilli par son équipage, un peu contraint et forcé par le jeune Vasili. D’emblée, on découvre un homme à des années lumière de l’idée qu’on avait de lui. Prince déchu, il n’a plus rien, fuit sans cesse et trouve difficilement de quoi se nourrir. Ce qui m’a le plus marqué dans ce livre, c’est son extrême paranoïa, parfaitement justifiée au demeurant. Jullien n'hésite pourtant jamais à évoquer son passé, car pour lui, ça reste d’une effrayante banalité et il raconte sur un ton presque posé et naturel, presque sans émotions. S’étant même convaincu que ça pourrait être justifié. "Si tout le monde autour de toi agit en salop, c’est peut-être parce qu’au final, le salop, c’est toi". Il n’a jamais eu personne pour l’écouter, le regarder. Dans ses premiers véritables alliés, indépendamment d’Ushara et Vasili, j’ai particulièrement apprécié Trajen et Thrāix, deux Trisani assez intrigants et qui je pense, vont devenir plus importants encore dans la suite de la série. Petite préférence pour Trajen qui est le plus "secret" des deux et qui va accueillir à bras ouverts Dagger, en sachant pourtant dès le départ qui il est vraiment. Et compte tenu de ce qu’on apprend sur lui, un livre le concernant ne serait sans doute pas exclu dans l’avenir. J’ai apprécié son humour assez particulier, ses conversations et ses réparties avec Dagger valent tout l’or du monde. Concernant la fin, j’ai un avis assez partagé. Elle est à la fois parfaite et… simple ? Enfin, simple, non. Mais disons que j’imaginais la confrontation entre Dagger/Jullien et sa famille (Cairistiona, Aros, Tylie, Nykyrian, etc…) un peu plus épique. En bref, même si je me suis délectée de le voir les remettre à leur place bien comme il faut, j’aurais aimé beaucoup plus de casses et d’insultes… et surtout, j’aurais aimé que son trait Samari, avec les ailes, le feu et tout le reste, leur soit bien jeté dans la figure, ce qui n’a pas été suffisamment le cas à mon goût, je me suis sentie un peu frustrée, parce que je l’ai limite trouvé trop gentil avec eux. Pareil pour Ushara, elle a vraiment été trop correcte, bien que très directe, envers Cairistiona… Mais je me dis que Dagger ne va pas disparaître du paysage, d’autant plus que le livre sur son cousin préféré est le prochain à paraître, j’aurais peut-être le plaisir de voir de nouvelles joutes verbales. Pour finir, je pense relire a un moment donné Born of Legend, en premier lieu parce qu’il est énorme et que je lis pratiquement sans faire de pause et en ayant très peu dormi, ce qui m’a prit environ 20h. Je suis plus lente quand je lis des livres numériques, je le relirais quand la version poche sera publiée et qu’il sera donc dans ma bibliothèque, je pourrais noter des détails auxquels je n’ai pas forcement fait attention au cours de cette première lecture. Ensuite, dans ce pavé sont donnés comme souvent dans cette série, un très grand nombre d’infos sur la complexité des liens familiaux entre les différentes royautés de l’univers Ichidian ; les liens commerciaux aussi, les alliés, les ennemis, leurs passé commun, etc… en bref, des alliances de plus en plus complexes et pour être honnête, on s’y perd facilement. |
Texte original © Sherrilyn Kenyon
Traduction © Dark-Hunter Francophone
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