Moi qui pensais qu’avec le livre précédent il y avait une petite amélioration… j’ai très vite déchanté quand j’ai ouvert ce livre. Le prologue passe encore (encore heureux vu sa taille), mais dès le chapitre suivant…

   Pour vous expliquer ma manière de travailler : j’ai ma traduction sous les yeux ainsi que le livre en anglais au cas où, et le livre français dans les mains. Et je surligne en vert (sur mon ordinateur), les passages ou les phrases qui ont disparu après la traduction des éditions J’ai Lu… et je peux vous assurer qu’après les trois premiers chapitres, mes pages sont très, très écologiques… vertes quoi.

   Là encore, on prend les mêmes et on recommence. Beaucoup, beaucoup de phrases et quelques passages manquants (très ciblés ces passages, j’en parlerais plus bas. Et je m’excuse d’avance pour cet article un peu long, mais il y a beaucoup à dire).
   
   Pas de chance pour la traductrice, mais c’est l’histoire que je préfère. Mes personnages favoris qui plus est. Et lorsque j’ai lu le vrai texte… je les ai adorés encore plus. L’histoire originelle est plus sombre, plus dramatique sur certains points, émouvante pour d’autres. Et si ces points sont restés malgré une traduction/réécriture plus que moyenne, elle est décuplée dans le texte écrit par Sherrilyn Kenyon.

 
L’univers incompris ou réinterprété.
Pour plus de clarté, j'ai divisé mes notes par genres et personnages.

~ Tabitha ~
   Elle est marquée par son combat qui a eu lieu dans le livre 3. Durant ce même moment, ses amis ont été tués par les Daimons. Et elle le rappelle dès le début de son livre. Une phrase qui existe également dans la traduction (p.10), mais où la référence à sa blessure et à la mort de ses amis à disparus :

Texte d’origine : Elle était marquée à l'intérieur et à l'extérieur par ses batailles avec les damnés. Et elle avait juré sur sa vie qu'aucun d'eux ne blesserait jamais quelqu'un d'autre durant sa garde.
Traduction : Elle s’était battue un nombre incalculable de fois contre les damnés et avait juré de consacrer son existence à leur éradication – une gageure.

Ils sont de nouveau mentionnés (et effacés), à la page 151.

   C’est une humaine, mais aussi une empathe. Elle ressent les émotions des gens, quelles qu’elles soient, on ne peut donc pas la berner. Dans le texte d’origine, c’est régulièrement rappelé, mais largement minimisé par la traduction.

   N’en déplaise à la traductrice (voir plus bas en ce qui concerne le diplôme de Tabitha), elle lit beaucoup. Et de tout. D’ailleurs, page 52 du livre français, Valerius jette un œil à sa bibliothèque, et n’y trouve que des livres traitant de la Rome Antique… ce qui le surprend, c’est singulier, selon lui. Je ne vois pas en quoi, sauf s’il considère qu’une telle science de la part d’une femme est exceptionnelle.
Non, dans le texte d’origine, ce qu’il trouve singulier, c’est que ses livres vont de : Les Derniers jours de Pompéi et La vie et l'époque d'Alexandre le Grand aux romans Harry Dresden de Jim Butcher. Et là, oui, c’est assez singulier, car carrément hétéroclites.

   Un peu plus loin au chapitre suivant, quand Valerius lui révèle qu’il lit de la science-fiction, vous avez un énorme dialogue entre eux deux, évoquant plein de livres et d’auteurs phares de la science-fiction. Mais pas dans la version française.

   Si elle se bat et parle franchement, elle n’en ai pas grossière pour rien (sauf contre quelqu’un quel déteste), donc, non, elle ne menace pas Nick d’appeler Ach pour lui dire qu’il "a sauté sa chouchoute" (p.144).

 
~Valerius~

   Il a eu une vie et une mort horrible, avec un père extrêmement cruel dont il avait une peur panique. D’ailleurs, face à lui il était incapable de formuler une phrase complète, et rarement un mot puisqu’il se mettait alors à furieusement bégayer, ce qui faisait enrager le-dit père qui l’interrompait. A présent Dark-Hunter, il se refuse à bégayer devant quiconque, pourtant, la traductrice n’arrête pas de le faire hésiter et bégayer comme un idiot. Comme s’il était surpris de tout, alors qu’il parle tout aussi franchement que Tabitha. Pire encore, lors des flashbacks, s’il hésite devant son père, il parle. Ce qui est très loin de la vérité.
   Mais comme très souvent, la traductrice prend un fait acquis (par les autres personnes), ou une première description d’un personnage, pour ensuite la garder quoiqu’il arrive et l’amplifier au besoin. Valerius est riche, noble, prend tout le monde de haut, et pour lui le reste du monde est dégoûtant et arriéré (dans la traduction je veux dire, pas selon l’auteure). D’où son ton geignard quand il se plaint à Acheron.
   Et quand nous lisons la traduction, on a l’impression qu’il trouve tout répugnant. Comme le bar à huîtres où Tabitha l’emmène, sauf qu’en réalité il dit juste que c’est dérangeant à cause des lumières vives et des miroirs, et il ne regarde pas le tabouret avec suspicion avant de s’asseoir.

 

~Acheron~

   Systématiquement, le bâton de combat d’Acheron disparaît des livres. Page 183, d’un seul crochet, il envoie à terre deux Daimons… ça c’est du coup de poing non ? Surtout qu’en réalité, c’est avec son bâton qu’il fait ça.

   C’est un peu comme ses pouvoirs, un coup la traductrice lui en accorde trop, un coup elle les minimise. Comme ce moment juste avant le combat en question (p.182), où elle l’appelle et que celui-ci sait déjà qui est au bout du fil et ce qu’elle veut avant même qu’elle ne pale, il décroche en lui disant "Hé, Tabby, le numéro de Valerius est le 204-555-6239". Mais après traduction, quand Tabitha lui demande comment il fait, il répond juste que son numéro s’affiche. Mais elle déteste toujours quand il fait ça… C'est-à-dire ? Répondre au téléphone comme tout le monde ?

   Puis quand il est à Katoteros, en colère, les craquements de tonnerre et les gerbes d’étincelles ne se créées pas dans le temple avant de s’échapper à l’extérieur, et ne frappent pas non plus le sol aux pieds d’Urian. Non, pas du tout. Il y a bien écrit qu’ils sont à l’extérieur, dans le ciel, tonnant suffisamment fort pour faire vibrer le sol sous les pieds d’Urian, même si c’est bien Acheron qui modifie le climat par son humeur.

   Comme la plupart de ses soldats, Acheron garde les cicatrices de sa mort. Une marque de main au cou et une balafre sur le torse, décrit page 207. La première apparaît et disparaît de manière occasionnelle, l’autre n’est visible que lorsqu’il est chez lui. Mais ce n’est pas précisé en français, où les deux cicatrices sont notées comme aléatoires.

   Une dernière chose : son accent atlante n’est pas marqué uniquement quand il est chez lui (p.207), mais parce qu’il est en colère.


~Simi ~

   Est attiré par les trucs qui brillent (et qui se mange aussi), de fait, lorsque Acheron propose une boutique à Selena, en remerciement celle-ci dit qu’elle aura un rayon entier de bijoux Kirk’s Folly pour elle… mais la traductrice les a transformés en poupée Barbie, toute la collection, pour lesquelles elle fera faire des vêtements gothiques ainsi que des paires d’ailes (p.17).

   Pour une obscure raison, malgré son physique de vingt ans, la traductrice parle toujours de Simi comme ayant une voix de fillette. Ce qui rend le comportement de Nick envers elle beaucoup plus pervers si vous voulez mon avis. Dans le texte d’origine, il est simplement dit qu’elle a un accent (atlante).

   Dans le même ordre d’idée. Après sept livres, elle n’a toujours pas compris que Simi EST le tatouage sur Acheron, quand elle n’est pas dans son corps, il n’a pas de tatouage, et c’est pour ça qu’il change de forme, de taille et de place… si les mots étaient traduis convenablement, c’est quelque chose qui se comprend tout de suite. Pourtant, quand Acheron l’appelle, bien qu’il y est écrit que : "Le grand tatouage de dragon sur l'avant-bras d'Ash se décolla de sa peau en une ombre rouge foncé qui se transforma rapidement en la démone que Tabitha connaissait si bien", la traductrice a mit que "e tatouage en forme de dragon sur le bras d’Acheron s’ouvrit comme une porte et une forme en jaillit, une ombre rougeâtre qui, en un clin d’œil, se transforma en femme. La démone que connaissait si bien Tabitha se dressa à côté de son maître" (p.184)… ⇒ Déjà, c’est différent de ce qu’elle a traduit dans les autres livres (comme quoi elle rentre simplement dans le tatouage), et puis, le tatouage qui s’ouvre ? C’est juste dégueulasse à mon avis.


~Artémis ~

   Si l’on garde le principe que la traductrice garde sa première impression vis-à-vis d’un personnage et n’en change pas. Elle parle de la perversité d’Artémis quand elle a fait venir Valerius à La Nouvelle Orléans, et qu’elle est vicieuse. Rien de tout ça dans le texte d’origine.

   Plus loin au chapitre 9, quand le personnage (énigmatique) de Katra apparaît, la traductrice a expliqué que le fait que ses servantes partaient lorsqu’Acheron venait à son temple, venait de la jalousie légendaire de la déesse, et que cette jalousie était particulièrement dirigée vers Katra. (p.194). FAUX. Et c’est par ce qu’elle ne veut pas que quelqu’un sache qu’il vient à son temple, et c’est expliqué dans les livres précédents.

   Quant à Katra, ceux qui ont lu son livre savent déjà. Et je ne dirais rien ici. Sauf que la traductrice a encore une fois trop extrapolée les sentiments qu’elle a envers Acheron, en ajoutant qu’il était "l’homme de ses rêves" (p.195)… alors non, vraiment pas…

   Les moments où l’on voit qu’elle a des regrets, de la compassion et des sentiments, c’est le moment avec Nick, au chapitre 14, quand il devient un Dark-Hunter. Or tous ces passages ont été retirés ou remplacés pour qu’elle ne soit pas aussi gentille.

   A noter ce passage retiré au début du chapitre 16, quand Acheron débarque au temple à l’improviste, en colère, il croise Katra et la regarde passer à côté de lui, ne cessant que lorsqu’Artémis l’appelle.


~Amanda~

Elle a vraiment des pouvoirs, donc, Tabitha ne dit pas qu’elle « délire sur ses rêves prémonitoires »(p.146), juste qu’elle ne fait pas attention.
Pourtant quand toute l’équipe revient avec Acheron inconscient, elle les attend sur le perron comme si elle savait quelque chose (p.190), en réalité, elle se lève du fauteuil en les voyant passer dans son hall.


~Apollymi ~

Bien que présente dans les livres précédents, là encore, la traductrice a oubliée beaucoup de choses. Mais si elle avait traduit le texte au lieu de l’inventer, elle n’aurait pas écrit autant de bêtises sur elle, et surtout, les autres dieux atlantes.
En effet, d’après la traductrice, les dieux atlantes sont simplement partis de Katoteros par ce qu’Apollymi a renvoyée tous ceux qui étaient près d’elle sur un coup de colère (p.206), et qu’aucun d’eux n’étaient resté après sa crise de fureur… Attendez j’ai bien lu là ? Une CRISE ??? Oui, bien sûr, elle a tout de même massacré tous les autres dieux, fait couler l’Atlantide et détruit ensuite plusieurs civilisations avant qu’on ne l’arrête… si ça c’est une crise, qu’est-ce que c’est quand elle se met vraiment en colère ? Dans le texte originel il y a bien écrit qu’elle els a détruit, et qu’aucun d’eux n’étaient resté…debout…. Rien à voir.

La démone Charonte s’adresse à elle en disant La Miséricordieuse, pas Bienveillante Dame.


~ Les différents types de personnages ~

⇒ Les crocs des Dark-Hunters sont permanents. Après sept livres on pourrait penser que la traductrice l’aurait compris mais non, puisque l’on a même Acheron qui « fait jaillir ses crocs » (p.13). Légère incompréhension de l’univers page 61, quand il est écrit que les Dark-Hunter ne peuvent pas se lier à des humains, SAUF, des femmes-écuyers… PAS DU TOUT, au contraire, ils ont même interdiction totale de se lier intimement avec les Écuyers.

Les Daimons Spathis que Valerius et Tabitha combattent le soir de leur première rencontre, sont plus forts que la moyenne, et dans le texte originel, vous pouvez d’ailleurs lire : "Contrairement à la plupart des Daimons, ils ne se désintégrèrent pas instantanément. Ils se regardèrent avec des yeux creux avant d'éclater dans une poussière d'or.", Phrase traduite par : "Mais les nouveaux Démons ne se désintégraient pas instantanément. Ils étaient blessés, neutralisés, mais restaient plus ou moins entiers, avant de disparaître. Curieux. Quelle était donc cette sorte de Démons" (p.26)…Plus ou moins entiers ? J’ai pas compris, et vous ?

   Sans surprise, quelques termes propres à l’univers ont disparus, c’est le cas des différents types d’Écuyers. Au chapitre 4, Tabitha a une longue conversation avec Otto (très écourtée par la traduction, il manque beaucoup de dialogue)
   Dans le texte originel, on peut lire : (…)Vous êtes un Écuyer et de votre propre aveu, vous êtes un Blue Blood, ce qui signifie que vous venez de générations entières d'Écuyers. (…)
   Puis quelques phrases plus loin, elle tapote le tatouage de toile d’araignée qu’il a sur le dessus de la main, et lui dit qu’il est aussi un Blood Rite, et que ceux-ci sont chargés de faire respecter les règles du Conseil et de garder le monde des Dark-Hunter caché.

   ⇒Dans la traduction, la mention des Blue Blood n’existe pas, elle lui dit juste qu’il fait partie d’une famille de riche écuyers. Toutefois, la remarque suivante concernant les Blood Rite est restée, mais sans la mention du tatouage (qui a migré sur ses phalanges à la traduction, parce que la traductrice n’a pas dû comprendre que c’était le symbole de leur groupe), et on peut lire :

"Parce que les Blood Rites, les écuyers au sang bleu, sont chargée de faire respecter les règles énoncées par le Conseil et de veiller à ce que règne l’ordre parmi les Chasseurs" (p.92).

→ J’adore le fait qu’elle est fait un mixte entre les Blood Rite et les Blue Blood (deux groupes parfaitement différent), en mettant les premiers pour la traduction des seconds… je ne sais pas si je suis claire, mais en tout cas, l’ordre ne règne pas grâce à eux, on en a eu la démonstration dans le livre 4, ils ne sont d’ailleurs pas très appréciés et les Dark-Hunters ne les respectent pas vraiment.

    Sachant que le livre précédent était centré sur Vane, un Were-Hunter, j’aurais pensé que la traductrice ce serait souvenu de leur histoire, mais visiblement non, puisqu’elle dit qu’ils sont "pour moitié des animaux. Une partie de leur groupe était des Katagarias, chez qui dominait le côté animal. L’autre partie était composée d’Arcadiens, qui se targuaient, eux, d’être plus humains qu’animaux." (p.104)
   Alors. FAUX. Du moins en partie, il y a bien deux groupe, mais les Katagarias n’ont pas un côté animal qui domine, CE SONT des animaux, qui peuvent se transformer en humains. Quant aux Arcadiens, ils ne se targuent pas d’êtres plus humains, ils SONT humains, et peuvent se transformer en animaux… nuance.


   Dans son palais, Acheron possède des sortes de petits sauriens volants, appelés pterygsauri. Si dans un livre précédent ils ont été transformés en ptérosaure, cette fois (p.207), ils sont carrément remplacés par Simi…

   Dans le livre 5, nous avions parlé du Callabrax, un Dark-Hunter que la plupart appellent Brax, et qui a créé un programme pour anticiper les déplacements des Daimons. Mais le programme DE Brax, devient le programme Brax. Tout simplement.

 

En général, tout est une histoire de coups de foudre.

   Pour une obscure raison, la traductrice adore ajouter le pouvoir de lancer des éclairs. C’est le cas pour les Daimons, et quelques dieux, mais c’est tout. D’ailleurs, dans son combat contre Desiderius, Valerius s’en prend trois… sauf qu’en réalité c’est deux, la troisième c’est juste la traductrice qui a remplacé le moment où son adversaire l’attrape par le cou pour le relever. Une décharge, c’est tellement mieux.
   Quand Desiderius se déplace pour l’attaquer, c’est traduit par un lui lance un éclair (p.181).
   Quand Acheron est blessé, Tabitha explique : "Il lui a expédié un éclair, je crois" (p.188), et "Je n’ai pas pu voir ce qui l’a frappé, mais il me semble que c’était un éclair" (p.189… je pense que si s’en était une, elle saurait à quoi ça ressemble non ? Il dit juste qu’elle ne sait pas, que c’était quelque chose.


Des mots plutôt mal choisis, et quelques remarques sexistes :

   Sans me faire l’avocate du diable (quoique rencontrer Thorn pourquoi pas), je trouve que la traductrice à un choix de vocabulaire plutôt intéressant lorsqu’elle désigne la colocataire de Tabitha, Marla. C’est une drag-queen, est à trois reprises (p.34, 35 et 54), elle est appelée "la créature"… je ne sais pas vous, mais moi j’ai trouvé ce choix particulièrement avilissant, sachant que dans le texte d’origine il n’y a rien d’écrit.

   Et elle doit vraiment la déranger, puisqu’un peu plus loin au Cha Cha Club (p.109), Valerius s’inquiète auprès de Tabitha en disant : "Et si l’un de ces… ces êtres me… me…". Ça véritable remarque c’est : "Et si l’un d’eux me pelote" (sans bégaiement vous noterez), Tabitha le contredit oui, et quand plus tard il plaque ses mains sur ses fesses, ce n’est pas par peur de ces êtres (comme les a si bien qualifiés la traductrice), mais parce que Tabitha vient de le pincer. Plus loin Valerius dit à Tabitha qu’il a peur qu’on le prenne pour l’une de ces personnes (cette phrase est totalement inventée elle aussi).

   Mais le pire ajout de la traductrice, reste quand même lorsque Marla ajoute qu’elle sera au bras "du seul véritable homme de cette assemblée"… donc quoi ? Les drag-queens ne sont pas des vrais hommes ? En plus de ça, cette remarque apparaît une deuxième fois, et de manière totalement saugrenues :

   Au chapitre 8 (p.176), Tabitha emmène Valerius dans un club underground, avec tout un tas de gens habillés de manière extravagante, parmi lesquel Tabitha se fond comme un poisson dans l’eau. Elle danse avec un homme dans une combinaison de cuir et une femme avec une crête iroquoise bleu électrique… la femme disparaît à la traduction, et l’homme devient pour la traductrice "un travesti", et ajoute même que lorsqu’elle danse de manière sensuelle, elle attire le regard "de tous les vrais hommes présents dans le club"… je ne sais pas vous, mais moi ça me dérange vraiment. D’autant que dans le texte originel, il n’y a rien de précisé à ce sujet, elle est dans une boîte de nuit toute simple.

   Ce genre de remarques s’accordent avec le malaise ressentit par Valerius et amplifié à l’extrême par la traductrice, notamment quand il monte sur scène avec Marla, où il y a un laïus intérieur de Tabitha qui décrit tout son malaise, que la situation est ridicule… alors que dans le texte originel il n’y a rien de tout ça ; tout comme il n’a pas envie de se planquer sous la table quand on lui fait des compliments et n’a pas non plus envie de se téléporter hors du club (p.115)..
   Et que dire de la description du club, où l’on trouve des toilettes sans portes de séparations accolées au vestiaire… un peu limite (et inventé par la traductrice).

   A côté ça, quelques remarques sexistes (à mon avis), concernant Tabitha, comme lorsque Valerius dit qu’il n’y avait rien à redire à une femme qui possédait une telle intelligence. Mais qui a été traduit par : Elle faisait preuve d’une intelligence remarquable. Prodigieux, chez une femme. Vraiment. (p.39).
   Donc quoi ? Par ce que c’est une femme elle n’a pas le droit d’être intelligente et éduquée ?
   Pourquoi prêter cette remarque de la part de Valerius alors qu’au contraire il trouve ça normal (et non étonnant) ?
   D’ailleurs dans le même ordre d’idée, le diplôme de Tabitha (et de sa sœur), ont été rabaissée un peu (bah oui, faire des études ça ne doit pas être à sa hauteur hein ?), dans le texte originel, Tabitha a une maîtrise en civilisations antiques, avec treize matières principales, et sa sœur un doctorat. Mais la traductrice a dû juger que c’était un peu trop, et leur a accordé à toutes les deux une licence (mais Selena a été major de sa promotion quand même. Page 57). En ce qui concerne la mention du nombre de matière principale, c’est à la page 262, quand Amanda s’énerve contre elle, et lui lance (dans le texte originel) :

-Très bien, tu veux savoir pourquoi tu es la folle ? Parce que tu vas d'un extrême à l'autre. Bon sang, tu as eu quoi ? Neuf matières principales à l'université ?
-Treize.
-Tu vois ? Tu es une vraie tête de linotte.

Traduite par :

-Tu veux savoir pourquoi tu es considérée comme la plus folle des Devereaux ? Parce que tu passes d’un extrême à l’autre, voilà pourquoi ! Tu es bien sortie diplômée de la fac avec une mention très bien n’est-ce pas ?
-Ouais.
-Et à quoi cela t’a-t-il servi ? À rien !

→ Non seulement son diplôme est dévalorisé, mais en plus de ça, la remarque d’Amanda est à l’origine là pour lui dire qu’elle est inconstante dans ses choix, pas pour la rabaisser en lui disant qu’un diplôme c’est bien, mais qu’au final elle n’a rien fait de sa vie.

    Je note également que lorsque nos deux héros rencontrent Vane et Bride au bar à huîtres, il n’y a que Bride qui a droit à une description (physique uniquement, la description vestimentaire à disparue), Vane lui… n’a droit à rien.

    Au chapitre 14, Acheron va au cimetière pour y rechercher des Daimons :

Phrase d’origine : qui venaient souvent réclamer les âmes des morts qui avaient refusées de partir.
Traduction : qui venaient souvent là chercher des âmes rebelles qui avaient résisté à leurs assauts lors de la mort de défunts plus coriaces que la moyenne. (p.268)

   Cherise, la mère de Nick Gautier, ne s’est pas fait larguer par son compagnon quand elle lui a dit qu’elle était enceinte. Non, c’était un criminel qui l’a violée, pas vraiment son compagnon. Et d’ailleurs, s’il s’est fait emprisonner, ce n’est pas après un braquage qui a mal tourné, mais parce que durant le braquage en question il a tué trois personnes pour s’amuser.


Anticipation de ce que le livre nous réserve :

   Comme pour chaque histoire, nous apprenons le passé des personnages au fur et à mesure, ici, entre autre, le mystère est comment Valerius est-il mort, un fait qu’il n’a jamais raconté à personne. Dès le chapitre 2, Tabitha le voit torse nu, de dos, et se tient à distance de lui à cause de sa froideur et la multitude de cicatrices qui entachaient son dos. On aurait dit que quelqu'un l'avait battu à plusieurs reprises.

   Mais qui aurait osé faire une chose pareille ?

   Sauf qu’à la traduction, cela va encore plus loin :
"Cet homme avait été frappé, flagellé. Cruellement. Son dos était zébré de cicatrices. Qui s’était acharné sur lui ? Et quand ? Probablement des siècles plus tôt et il était mort sous les coups. À moins qu’il n’ait été crucifié, comme le laissaient supposer les stigmates sur ses poignets".(p.44)

⇒Vous constaterez que là encore, la traductrice a voulu trop en faire dans le descriptif (ce qui devient ridicule simplement par le fait que Tabitha se demande quand il a eu ces blessures, alors qu’elle sait que c’est obligatoirement à sa mort, les Dark-Hunters ne gardant sinon aucune cicatrices), mais surtout, elle en a trop dit.

Déjà, comment fait-elle pour voir l’intérieur des poignets d’un homme qui lui tourne le dos (il est au téléphone en plus à ce moment-là). Et ensuite, pourquoi a-t-elle la nausée qu’une centaine de page plus loin au chapitre 5 en le comprenant ? (p.121).
   En réalité, dans le texte d’origine, c’est effectivement au chapitre 5 qu’elle l’apprend. Et quand Valerius lui dit qu’elle doit savoir comment les Romains exécutaient leurs ennemis, elle fait le lien, et lui attrape le bras pour soulever sa manche et confirmer ses craintes. Remarquant alors (pour la première fois), ses cicatrices aux poignets (mais cette scène n’existe plus en français).


Les chiffres, les couleurs et les noms/prénoms :

   Depuis le début de la série, il y a UNE erreur que la traductrice fait de manière SYSTÉMATIQUE, ce qui signifie tout de même qu’elle la fait volontairement. C’est quand on parle de l’âge d’Acheron. C’est 11 000 ans. Mais dans tous les livres, et celui-ci n’échappe pas à la règle, elle dit 12 000. Je me demande comment elle s’en sortira avec le livre d’Acheron. Dans le même ordre d’idée, ses cheveux noirs sont devenus châtain dans ce livre… Et il va au cinéma avec Tabitha depuis deux ans, pas trois.

-Page 86, Tabitha explique qu’elle a été sauvée par Talon d’une attaque de Daimon quand elle avait treize ans. Dans la traduction, l’âge n’est pas précisé, c’est quand elle était toute jeune.

-Quand Simi agresse un homme et le soulève du sol en le tenant par la gorge, il se retrouve à un mètre au-dessus du sol… euh… elle a une sacrée allonge de bras quand même Simi. Non je vous charrie, dans le vrai texte, c’est trente centimètres.

-Les nappes à carreaux noir et blanc de l’Acme Oyster House deviennent rouge et blanc (p.117).

-La mention de plusieurs Dark-Hunters disparaissent (Jean-Luc et Talon à la page 130), et plus loin sont listés tous les Dark-Hunters venus en renfort, dont Rogue, mais pas mentionné.

-La vendeuse de Tabitha s’appelle Debbie. Mais la traductrice l’a appelée Franny.

-Mentionnés plusieurs fois, l’Écuyer du nom de Kyr est systématiquement transformé en Kyl par la traductrice. Quant à Liza et Eric, ils ont carrément disparus du listing des évacuations (p.163).

-Le frère de Valerius s’écrit avec un K : Markus. Et non un C.

-Depuis le premier livre, nous parlons des déesses grecque du Destin : les Moires, mais, la traductrice à préférée utilisée le terme romain : les Parques (sans changer pourtant leurs prénoms et en gardant les grecs). Cette fois nous avons un personnage romain, qui les nomme en latin : Parcae… elle aurait pu garder le terme latin au lieu de mettre Parques.

-L’amulette de l’âme de Nick est verte foncé, pas bleue (celle de Valerius oui).


Le vocabulaire trop compliqué… apparemment :

-Pour parler de Simi, Tabitha emploie un terme de son invention qui est une contraction de Simi et Monster (monstre, en anglais), ce qui nous donne Simster. Il aurait aisément pu être traduit par "Simonstre", mais non, à la place nous avons eu : ta petite chérie. (p17).

-Le talkie-walkie que Tabitha a dans sa chambre est devenu un Interphone

-Un Écuyer au féminin, c’est bien Écuyère non ?... D’après la traductrice ce mot d’existe pas, elle a préféré mettre femme-écuyer…
-Le coucou suisse de Tabitha a une crête iroquoise rouge, qui s’est transformée en une hache à la traduction… Tadaaa !

-Le serviteur de Valerius, Gilbert, le nomme "Lord Valerius", "mon seigneur" ou "ma seigneurerie". Jamais dans la traduction. Tous traduis par « monsieur ».

-Les bottes compensées de Simi, deviennent des escarpins (p.101)

-Les bonbons à la menthe que Simi réclame à Tabitha, se transforme en gommes à mâcher à la vanille (p.103)

-Nick est cajun, il parle cajun, il dit cher, pas, très chère, en parlant de Tabitha.

Dans Bourbon Street, c’est un seau d’eau croupie que Valerius se prend sur la tête (et il y a deux hommes sur le balcon fiers de leur coup), après traduction, c’est un sac d’eau, et il n’y a plus qu’un seul homme.

-Le fantôme (p.133), devient "une affreuse chose volatile". D’ailleurs, Valerius ne dit pas que le fantôme peut posséder son esprit, mais son corps… c’est le concept d’une possession.

-Un pull devient une chemise (p.160)

-Les bottes compensées d’Acheron deviennent des cuissardes (p.182)

-Artémis a enfermé Nick dans une prison appelé la salle des tonnelles. Qui est devenu son boudoir en français, plus gentillet.

 

Une phrase ou un fait réinterprété/mal interprété. Voir devenu carrément cucul :

#1 
Phrase d’origine : Valerius serait prêt à mourir dix mille fois de plus pour éviter la mort d’Agrippine.
Traduction : Valerius pourrait vivre dix mille ans de plus, il n’oublierait pas la mort d’Agrippine.


#2 
Phrase d’origine : Valerius se raidit devant quelque chose de plus rare que la femme-guerrière qui combattait les Daimons.
Traduction : Tétanisé par l’incrédulité, Valerius regarda cette chose nouvelle : un ennemi inconnu, plus redoutable que la femme qui avait jusque-là tenu les Démons en respect (p.24).

 

#3
Phrase d’origine : "Otto répond au téléphone." Il jura de nouveau, puis raccrocha et la regarda. "Tu sais que ce mec est mauvais quand même son propre Écuyer ne va pas répondre pour le sauver.

Traduction : "Réponds, Otto… Nom d’un chien, réponds…
Après une bonne minute où il garda le portable collé à l’oreille, Nick raccrocha.
-C’est moche, Tabitha, que l’écuyer d’un Chasseur ne se donne pas la peine de répondre lorsque son maître a besoin de lui.

 

#4
Fait d’origine : En 2000 ans, c’est la première fois que Valerius demande de l’aide (à Acheron)
Traduction : Depuis l’invention du téléphone, c’est la première fois qu’il appelle Acheron.

 

#5
Phrase d’origine : Malheureusement, les Grecs et les Amazones étaient un groupe qui savait se faire entendre, et qui avait rapidement retourné tous les autres Dark-Hunters et Écuyers contre leurs frères nés à Rome.
Traduction : Le problème, c’était que ces deux races, dominantes chez les Chasseurs de la Nuit et les écuyers, s’étaient chargées de lui faire une réputation épouvantable.

→ Alors, non, les Écuyers ne sont ni grecs ni des Amazones, d’ailleurs eux n’ont rien dit sur Valerius, et depuis quand on parle de race pour parler d’un peuple ?


#6
Quand Tabitha charrie Valerius quand elle lui sert des pâtes en forme de phallus, elle lui dit (dans le texte d’origine), que ce n’est pas comme si elle avait un carillon de phallus volant accroché dans sa maison pour conjurer le mal, alors que lui devait en avoir un à l’époque. Mais la traductrice a préférée dire que Tabitha avait un mobile en forme de phallus dans sa véranda…(p.56)


#7
Chapitre 2, page 51, quand Valerius se retire dans sa chambre après que Tabitha lui est servit un repas un peu bizarre, il est écrit "Comment avait-il pu se laisser berner, ne serait-ce qu’un instant, et croire Tabitha Devereaux agréable et spirituelle ? Pire, comment avait-il pu s’imaginer qu’elle l’appréciait un peu ? Elle venait de se moquer de lui. Voire de l’insulter".

Dans le texte originel, ce n’est pas du tout ce qu’il a pensé, il a cru tout simplement qu’elle l’aimait et se trouve stupide d’avoir pensé cela :

Il avait été stupide de penser ne serait-ce qu'un instant qu'elle...
"Je n'ai besoin de personne pour m'aimer, marmonna-t-il.

 

#8
Phrase d’origine : Cette folle se trouve être ma grande sœur bien-aimée et si vous l'insultez à nouveau, vous boiterez... plus.

Traduction : Cette excentrique est bien ma sœur, et faites gaffe à ce que vous lui dites, car elle serait capable de vous jeter un mauvais sort. Du genre qui ferait que vous restiez mou tout le temps… Vous voyez à quoi je pense.

 

#9
Phrase d’origine : Je ne sais pas. La mort est en Armani. Je pense que la plupart des gens se précipiteraient du haut des bâtiments s'ils pouvaient revenir bourrés de fric comme toi.

Traduction : Oui, mais tu es revenu à la vie et tu es désormais immortel. Si les gens étaient sûrs de ressusciter dans la peau d’un immortel, ils se jetteraient tous du haut d’un gratte-ciel ! Ton sort n’a pas été si moche que ça.

→ Dans les deux cas, Valerius répond par ça qu’en tant que mortel il était presque aussi riche. Réponse logique avec la phrase de l’auteure, mais pas cohérente par rapport à celle de la traductrice.

 

#10 
A l’Acme Oyster House, il y a un rang de table et un bar… dans la traduction, près dudit bar les gens s’agglutine sur trois rang compact (comment font-ils pour manger ?).
Dans ce même bar, pour faire taire Vane qui s’apprêtait à dire qui elle était, elle le fait taire d’un coup de poing au menton. Pas une pichenette, un vrai coup de poing bien senti (p.118 de la version française)… euh… d’accord, personne ne réagit ? Même pas sa femme ?

La phrase d’origine étant : Tabitha lui donna un coup de pied au tibia. Fort.
Rien à voir donc.

 

#11
Phrase d’origine :

-Je n’en suis pas sûr. Tu l’as reconnu ? Lui ou la voix ?
Elle secoua la tête.
Un cri humain retentit.

Traduction :

-Je ne sais pas. As-tu reconnu la voix ?
-Non. Mais… Mon Dieu, écoute !

 

#12
Au chapitre 6, nos deux héros aperçoivent une inscription sur un mur, et nous avons une interprétation bien différente de la phrase en question.

Texte d’origine :

Tabitha se signa, puis détourna les yeux. Alors que son regard touchait le bâtiment, elle fronça les sourcils. Là, sur la vieille brique fanée, il y avait une écriture grecque sanglante. Tabitha pouvait parler la langue, mais ne pouvait pas lire les mots grecs.
-Tu sais ce que ça veut dire ?
Valerius leva les yeux. Son visage se transforma en pierre.
-Il dit : 'Mort à ceux qui s’en mêlent.'

Traduction :

Tabitha se signa puis détourna le regard, qu’elle dirigea vers le mur de l’un des bâtiments qui bordaient la ruelle. Quelque chose était inscrit sur le crépi, en lettres rouges probablement tracées avec du sang.
-Mais c’est du grec ! s’écria-t-elle.
Elle pouvait parler cette langue, mais n’y l’écrire ni la lire.
-Valerius, qu’est-ce que ça dit ?
-Un instant. Grand Dieux !
La mort attend ceux qui interviennent dans des événements qui ne les concernent pas. »

 

Suite à cette apparition, Tabitha propose :

-Nous ne savons pas vraiment ce qui s'est passé. Il ne s’est pas passé assez de temps pour qu'un Daimon le tue et lui vole son âme.
-Alors qu'est-ce que ça signifie ?
-Est-ce que toi ou ta sœur avez invoqué quelque chose ?
-Non ! dit-elle avec indignation. "Nous ne ferions pas ça.

Traduit par :

-Pour lui raconter quoi ? Nous ignorons ce qui est arrivé. Tout s’est passé trop vite pour qu’un Démon ait eu le temps de tuer ce malheureux et de voler son âme.
-Tu oublies le fantôme. Dans la minute qui a suivi sa disparition, cet homme s’est fait tuer. Et il y a le message en grec qui s’est effacé tout seul.
-Tabitha, ta sœur et toi, avez-vous jeté un sort à quelqu’un pour l’empêcher de faire quelque chose ?
-Bien sûr que non !

→ Personnellement, je ne vois pas le rapport entre lancer un sort qui empêcherait quelqu’un de faire "quelque chose", et l’apparition d’un fantôme… quant au rappel des faits, pourquoi la traductrice a cru bon de l’ajouter ? Puisque c’est ce que l’on vient de lire à la page précédente ?

 

#13 (oui je sais ça commence à faire long, mais je suis la première à être embêtée, croyez-moi).

Phrase d’origine : Il y avait eu plusieurs fois au cours des dernières années où Ash avait laissé entendre qu'il avait une petite amie et Nick s'était mis à se moquer de lui pour ça.
La dernière chose à laquelle il s'était attendu était de rencontrer la petite amie d'Ash dans le Quartier sans lui.

Traduction : Acheron lui avait répété jusqu’à plus soif qu’il fallait qu’il se trouve une petite amie, n’est-ce pas ? Eh bien, il avait exaucé le vœu du chef des Chasseurs.
En séduisant sa bien-aimée.

 

#14
Tabitha parle de son beau-frère qui blâme Valerius pour le fait que le grand-père de celui-ci l’ait crucifié :

Phrase d’origine : Cet homme a vraiment besoin d’apprendre à lâcher prise sur son passé.

Traduction : Il devrait faire une croix sur le passé… Flûte, l’expression est mal choisie, mais bon, tu comprends ce que je veux dire.

→ Je pense que l’expression n’est pas QUE mal choisie, elle est surtout inventée par la traductrice. Pourquoi ? C’est censé mettre un peu d’humour ?

 

#15.
Quand Tabitha demande à Otto si les Addams ont eux aussi quitté la ville, il acquiesce et précise :

Phrase d’origine : -Même Tad. Ils transfèrent le contrôle du site Dark-Hunter à Milwaukee jusqu'à ce que l'alerte se déclenche.

Traduction : -Oui. Même Tad. Il a été temporairement placé au services du Chasseur chargé de Milwaukee. (p.161)

→ Pour information, Tad n’est pas un Écuyer barnacle, il n’est pas au service d’un Chasseur, mais est responsable du site internet. Sauf que le site est mentionné deux fois dans ce livre, et retiré à chaque fois.

 

#16

Quand Simi vient au secours d’Acheron chez Kyrian, et qu’elle se retrouve coincée dehors, elle frappe à la porte au point d’en faire trembler les charnières. Trop violent, la traduction a mit qu’elle grattait à la porte.

 

#17

Quand Urian dit à Acheron qu’il a l’impression d’être de la chair à canon. Cela a été traduit par : "Moi, j’entend déjà le son du canon"… j’ai pas compris le rapport…(p.209).

 

Les expressions désuètes, et les mots qui imposent de prendre un dictionnaire :

Les Démons en goguette, pour parler des Daimons en chasse. (p.9)

Bimbeloterie (p.84) : à la place des articles pour les touristes

La foule y est par trop interlope (p.126), la vraie phrase étant : Il y a beaucoup de gens peu recommandables là-bas.

Raideur et componction (p.156), à la place de barbant.

Triste site au lieu de pathétique (p.227)

Ses occupations ancillaires au lieu de ses devoirs (p.226)

Histoire de faire bonne mesure (et débile selon moi), il y a des Par Jupiter ! Un peu partout.

Les Ciao sont légion aussi, et l’expression latine fétiche de la traductrice, in petto, vient d’exploser un record puisqu’elle apparaît 5 fois dans ce livre ! Record à battre.

 

L’érotisme amplifié ou carrément retiré :

   Quand Tabitha aperçoit Acheron, elle le désigne dans le texte originel comme grand, exotique et érotique. A la traduction, il est précisé qu’il donne des idées de soleil et de mer (p.10)… je ne vois pas bien le rapport, mais pour un être qui cuit au soleil, la référence est un peu bizarre.
Mais c’est vrai qu’Acheron à une sorte d’aura magnétique qui fait que toutes les femmes ne peuvent s’empêcher de le regarder. Surfant sur cette idée, la traductrice à tendance à en rajouter pas mal sur le descriptif de cette attirance. Tout comme elle l’imagine comme l’amant totalement épris d’Artémis, au point de le préciser (p.36), pour aucune raison puisque l’auteure ne le dit pas à ce moment-là.

   Et parce que nous sommes dans un livre de romance, les hommes se doivent d’être forts et musclés (mais non contrairement à ce que dit la traductrice Acheron n’est pas large d’épaule, il est même très mince). Et les femmes bien à leur avantage. C’est le cas de Janice, la Dark-Huntress qui débarque en renfort p.18. La traductrice précise quand elle défait sa combinaison de moto, qu’elle dévoila "une poitrine arrogante soulignée par un t-shirt moulant et assez décolleté"… La phrase d’origine étant : "Extrêmement belle, elle était mince mais musclée". C’est tout.
De même, Valerius décrit le corps de Tabitha. Dans le texte d’origine, il note qu’elle est bâtie comme quelqu’un qui soulève des poids, mais la traductrice a peut-être jugé que ce n’était pas très féminin, puisqu’elle a préféré mettre « les muscles d’une danseuse ou d’une gymnaste » (p.35).

   Entre Valerius et Tabitha, la situation est différente selon les moments. Au tout début, quand il est inconscient et elle mortifiée d’avoir (encore) planté un Dark-Hunter, elle reste assit à côté de lui en attendant Nick. Mais la traductrice a cru bon de rajouter qu’elle pose sa tête sur ses genoux et lui caresse la joue (p.29). Et plus loin page 36, elle fantasme et s’imagine se glisser dans son lit pendant qu’il dort… FAUX, pas dans le texte originel en tout cas.

   A l’opposé, lorsqu’ils sont ensemble ensuite, chaque initiative de la part de Tabitha est aussitôt attribuée à Valerius.
Chapitre 2, quand elle l’embrasse pour la première fois, elle lui défait les cheveux, (parce que oui il a les cheveux longs mais c’est retiré à chaque fois que c’est mentionné), et portée par la passion, commence à défaire son pantalon avant que le téléphone ne sonne. Après traduction, c’est les cheveux de Tabitha, et lui qui essaie de défaire son pantalon à elle…. Mais ce n’est qu’un exemple parmi d’autres.

   Et au début, la relation entre eux ne va jamais très loin. Page 75, quand elle le réveille en sursaut et qu’il la plaque contre le lit, persuadé d’être attaqué dans son sommeil. Lui est effectivement à poil, elle non… et contrairement à ce qu’ajoute la traductrice, elle reste habillée ! Puisque cet idiot ose lui demander si elle couche avec tous les Dark-Hunters, et notamment Acheron et Talon (ce qui refroidit un peu l’ambiance et je la comprends).
Sur ce coup là la traductrice a été plus soft, car dans la version française, il lui demande si elle a déjà couché avec l’un de ses semblables, Acheron en l’occurrence… (non non, dans le texte d’origine il la considère effectivement comme une talpina, voir le lexique ci-dessous).

 

   Sans entrer dans les détails car nous sommes un site tout public, les deux scènes où nos héros finissent au lit, sont loin d’être aussi courtes, ni aussi softs que ce qui est décrit dans la traduction. Pour vous dire, je n’ai même pas retrouvé les passages, parce qu’ils sont totalement réécrits. Histoire que Valerius soit plus galant et moins animal (c’est les mots de la traductrice pas les miens !), et que Tabitha prenne le moins d’initiative possible, ou alors, légère, et pas trop impudique tout de même (le slow à poil sur une chanson d’Elvis et elle qui se trémousse sur une chanson en utilisant le montant de son lit comme une barre de pole-dance dans le texte originel, non merci !). Mais ce genre de raccourci quand les situations, les lieux, ou la position il faut bien le dire, sont un peu trop exotiques, sont systématiquement retirées, dans tous les livres, tout comme les initiatives des femmes.

   Et je n’irai pas plus loin dans mes explications. A vous d’imaginer ce que vous voulez.

 

Et encore et toujours…

   Il y a plein de chansons citées dans ce livre, mais aucune n’apparaît dans la version française. Du coup, vous ne saurez pas sur laquelle Tabitha se trémousse en essayant de forcer Valerius à danser.

   Si Sherrilyn fait le plus souvent des phrases simples, la traductrice aime ajouter des mots inutiles et des phrases à rallonge pour rendre le texte plus… enfin je ne sais pas vraiment pourquoi, mais vous pouvez trouver par exemple :

Phrase d’origine : Valerius resta hypnotisé par la beauté macabre de la bataille.
Traduction : Valerius resta figé quelques instants, à observer le macabre ballet des corps en mouvements et des lames qui brillaient par intermittence. (p.24)

Ou bien encore, des petites remarques rigolotes au passage, pour détendre l’atmosphère, comme page 27, quand Tabitha dit de Valerius que "Ce salaud ne méritait pas de revoir la lumière du soleil. Euh… non. L’éclat de la lune.".


Phrase d’origine : Valerius se tenait là, ayant une étrange envie de lui cracher dessus. S'il avait été de petite naissance, il aurait peut-être fait ça.
Traduction p.38 : Valerius inspira profondément et prit son temps avant de répondre : il ne fallait pas bredouiller. Un homme de sa condition ne bredouillait pas, par Jupiter !

D’autant qu’à côté de ça, la traductrice passe son temps à le faire bredouiller dès qu'il ouvre la bouche…


Quand Valerius comprend que Tabitha lui a acheté de nouveaux vêtements et lui demande pourquoi elle ne lui a pas dit, sa défense est :
Phrase d’origine
 : Je pensais que vous ne voudriez pas les prendre. C'était le moins que je puisse faire puisque je fais partie de la raison pour laquelle ils ont été ruinés.

Traduction : J’avais peur que vous ne refusiez. Remplacer vos vêtements était le moins que je puisse faire après vous avoir blessé. Même si, comme tous les Chasseurs de la Nuit, vous guérissez presque spontanément, vos habits, eux, n’allaient pas guérir. Ils étaient fichus, et ce par ma faute. Alors j’ai essayé de réparer mon erreur.

 

Dialogue d’origine :

"Beaucoup plus de quoi ? Demanda-t-elle quand il ne termina pas sa phrase.
-Rien.

Traduction :

-Des quoi, Valerius ?
-Rien.
-Tu allais dire que tu avais quelque chose.
-Non, rien.
-Ah.

 

Phrase d’origine : Alors, par où devrions-nous commencer à patrouiller ?
Traduction p.126 : Alors, je m’incline face à ta volonté. Vers où allons-nous diriger nos pas ?

→ Pourquoi se sent-elle toujours obligé de modifier les paroles de Valerius pour le faire parler de manière bourgeoise ? Ce qui va de paire avec ce qu’il pense (soi-disant) des gens de Bourbon Street, alors que c’est plutôt le contraire, et puis de toute façon, selon la traductrice, c’est une rue honnie :

Phrase d’origine : Il détestait vraiment mettre un pied dans cette zone. C'était brillant, bruyant et rempli de gens qui le détestaient de toutes leurs tripes.
Traduction : Il détestait cette rue trop éclairée, bruyante, et fréquentée par des gens qui ne lui inspiraient que répulsion.

 

Phrase d’origine : Les portes en chêne massif de quatre mètre cinquante de haut résonnèrent de manière menaçante alors qu'elles se refermaient d'elles-mêmes dans son sillage.
Traduction : Les gigantesques portes de chênes geignirent quand il les ouvrit à la volée, comme si elles se plaignaient d’avoir été brutalement arrachées à un confortable assoupissement. (p.206)…

On parle bien de porte là non ?

 

Les phrases marrantes sont souvent ponctuées de beaucoup de points d’interrogation et/ou d’exclamations. Que ce soit dans la narration ou le dialogue, comme je l’ai dit pour les livres précédents, la traductrice adore en ajouter partout partout…

Phrase d’origine : Vous venez de m’insulter en latin ?
Traduction : Quoi ? Ai-je bien entendu ? Venez-vous de m’insulter en latin ?

 

Phrase d’origine : Pourquoi Ash ne les empêche-t-il pas de vous traiter tous comme de la merde ?
Traduction : Bon sang, mais c’est fou, tout ça ! Pourquoi Ach n’y met-il pas bon ordre ? Il n’a qu’à leur ordonner d’arrêter de te traiter comme un infâme rebut, à tous ces Chasseurs et autres idiots rancuniers ! (p.130)

Phrase d’origine : Valerius vit rouge en entendant le nom du Daimon qui avait marqué le visage de Tabitha. Il voulait déchirer le Daimon en lambeaux, mais il risquait de se trahir ou de trahir Tabitha en agissant comme si elle était spéciale pour lui.
Traduction : Valerius vit rouge en entendant le nom du Démon. C’était celui qui avait lacéré la joue de Tabitha ! Nom de Jupiter, il allait le déchiqueter et… Non. Il ne fallait surtout pas que ce monstre se doute de l’importance que Tabitha avait pour lui. (p.180)

 

Les scènes de combats, LA grosse problématique de la traductrice :

   À chaque fois qu’il y a un combat, qu’il dure quelques lignes ou quelques pages, je m’attends au pire. Car il n’est jamais bien décrit (puisqu’ils sont réinterprétés et non traduit), souvent incohérent si vous suivez bien (voir plus bas la scène finale), les armes ne sont jamais les bonnes, et le plus souvent ils sont écourtés. Sauf que ce livre là, nous sert une bonne dose de combats, puisque c’est la grande passion de Tabitha.

   Et puisque c’est une femme, elle se bat d’accord, mais visiblement Valerius a un peu de mal à comprendre comment c’est possible (dans la traduction uniquement), puisque vous pourrez lire la phrase :
"Elle esquiva le premier, mais le deuxième réussit à l’attraper par le bras. La femme projeta ses deux pieds contre l’abdomen du Démon, qui chancela et s’effondra à terre alors qu’elle – par quel prodige, Valerius aurait été incapable de le dire – retrouva instantanément son équilibre et, l’instant suivant, les deux Démons, fatalement touchés, s’évaporaient" (p.24)

Or, si ce texte avait été traduit correctement, il n’aurait rien trouvé d’inexplicable à ce prodige, puisqu’en réalité il est écrit : Elle fit une roue pour s'éloigner d'eux, mais l'autre Daimon avait anticipé son action. Il la saisit.
Sans paniquer, la femme rassembla tout son poids en ramassant ses deux jambes jusqu'à la poitrine. Cela mit le Daimon à genoux. La femme bondit alors sur ses pieds et se retourna pour le poignarder dans le dos.
Il s'évapora.

Ensuite, il ne dit pas que Tabitha ferait passer les Amazones pour de petites choses fragiles (pas sûre que Zoé et les autres apprécies), mais qu’elle aurait sa place dans leur rang.


   Dans ses combats, Valerius se bat avec deux épées rétractables, et cela à l’air de poser problème à la traductrice, qui lors du premier combat, quand il vient en aide à Tabitha, dit qu’il sort un poignard à deux lames (des ciseaux ???). Son adversaire fait apparaître sa propre épée (selon la traduction, c’est juste que Valerius ne l’avait pas vu), et désarme alors Valerius (en vérité, c’est lui qui lâche ses armes, d’ailleurs, il se fait taillader dans le dos par sa propre épée, mais pas dans la traduction).
   Et ses pauvres épées ne sont pas vraiment aimées dans ce livre, puisque systématiquement remplacées par autre chose. Comme des poignards rétractables (p.129).

   L’arbalète de Tabitha subit elle aussi une transformation, elle l’emmène, mais au cours du combat, elle devient un couteau rétractable… (p.186)

   Qui dit combat, dit blessure, et j’aime comment Tabitha plante Valerius dans la poitrine jusqu’à la garde quand elle le rencontre (ça c’est de la rencontre percutante !), qui dans la traduction, quelques lignes plus bas lui a provoqué une entaille profonde du cœur à l’estomac (p.26)… non mais elle a frappé avec quoi ? Un hachoir à viande ?

   Quand Tabitha s’équipe en arme chez Valerius, elle place sur ses avant-bras deux couteaux rétractables qu’elle fixe avec du velcro, et un système à haute pression les propulsent dans sa main en cas de besoin… Une système bien trop perfectionné pour elle apparemment, puisque la traductrice à préféré mettre que pour les atteindre, elle devait tirer fortement dessus et les faire glisser dans sa paume (perte de temps, le temps de soulever sa manche et les dégainer, elle aurait le temps de se faire tuer).

   Dans un autre ordre d’idée, la traductrice ne doit pas vraiment apprécier qu’un héros frappe une femme, même si c’est une ennemie. C’était déjà le cas dans le livre 2 avec Kyrian, rebelote ici quand une femme Daimon s’approche de Valerius pour le poignarder, plutôt que de la repousser d’un coup de pied latéral (texte d’origine), il préfère reculer.

 

Les incohérences :

~ Veillant sur sa sœur Selena qui s’est enchaînée à Jackson Square, Tabitha sent une présence et dégaine son stylet qu’elle cachait dans sa botte (p.10). Ce qui n’est pas très malin dans un lieu publique, et pour cause, en réalité elle déplace juste sa main vers sa botte, au cas où.

~ Janice, une Dark-Huntress, débarque donc à La Nouvelle-Orléans et se présente devant Acheron qui est avec Tabitha et Selena. Elle jette un œil sur elle, puis regarde Acheron en disant : "Ce sont les belles-sœurs de Kyrian, Ash ?"(p.18)… comment a-t-elle devinée ? C’est écrit sur leur figure ?
En vérité, lorsqu’elle arrive, elle les regarde avec interrogation et Acheron les présente en disant "Ce sont des amies, Tabitha Devereaux et Selena Laurens". Et ce qui a été modifié ensuite, c’est sa réplique. Elle les salue, se présente, mais ne dit pas qu’elle est ravis de voir des amies des Dark-Hunters, juste des Chasseurs… Pourquoi chipoter sur ce détail ? Parce que le paragraphe suivant (absent de la traduction), précise ensuite :

Tabitha était sûr que ce double sens ne découlait pas tant du nom de famille de Kyrian que de son ancienne profession de Dark-Hunter, l'un des guerriers immortels comme Janice et Ash, gardiens de la nuit contre les vampires, les démons et les dieux renégats.
   Mais évidemment, en le laissant ça n’aurait pas collé avec ce que la traductrice à mit.

 

~ Ça ne vous choque pas quand Valerius dit que Marla "s’agite dans le lit" (p.35) quand il se réveille chez Tabitha… ça devrait, puisqu’en réalité, elle est en train de marcher dans la pièce autour du lit.

~ Un fait primordial dans ce livre : Kyrian déteste Valerius, et inversement. Du coup, Tabitha ne dit pas qui elle est. Mais parle de sa sœur Amanda (notez que Valerius connaît le prénom de la femme de Kyrian, mais ça peut être une autre Amanda donc ne se méfit pas). Pourtant, a deux reprises, Tabitha parle de Kyrian à voix haute (p.47 et p.82), mais Valerius ne réagit pas du tout. En vérité, c’est parce que ces évocations sont dans la narration, elle y pense, elle ne le dit pas à voix haute.
Dans le même ordre d’idée, il ignore quel lien lie Kyrian et Selena (sa belle-sœur), et sait juste que celle-ci l’injurie de tous les noms dès qu’elle le voit. Pourtant, à la page 154, Valerius à l’ait d’en savoir la raison depuis le début (dans le texte d’origine, c’est à ce moment-là qu’il réalise le comportement de Selena envers lui).

~page 55, quand Valerius et Tabitha font la cuisine, il sort la sauce du micro-onde, demande où il le met et elle lui répond d’attendre un instant… et il ne posera jamais ce plat de sauce, par contre, il est miraculeusement apparut dans les mains de Tabitha la ligne juste en dessous… MAGIE !

~ Pour déplaire à Valerius, Otto, son Écuyer, a une voiture toute cabossée qu’il gare bien en vue en bas du porche. A la place, la traductrice a mis une Chevrolet Camero rutilante… donc si c’est une belle voiture, pourquoi Tabitha considère-t-elle que Valerius ne conduirait jamais ça, et que ça doit appartenir à un membre du personnel ?

~ Quand Otto se plaint parce qu’il a été désigné comme Écuyer de Valerius parce qu’il parlait latin et italien, dans la traduction française, Tabitha lui rétorque qu’elle ne voit pas ce qui est critiquable, puisque Talon à un écuyer gallois, et que Julian et Kyrian discutent en grec ancien… réponse d’Otto : "Oui, mais ils n’exigent pas de leurs écuyers qu’ils le parlent !"… relisez bien la remarque de Tabitha, concernant Talon… oui. Il y a comme un problème non ? Surtout que dans le livre de Talon (#3), on a appris qu’il n’avait pas d’Écuyer…

Explication avec la phrase d’origine : J'ai remarqué que Talon enseignait le gaélique à Sunshine; et chaque fois que Julian et Kyrian sont près de Selena, ils parlent immédiatement en grec ancien… là tout de suite, la remarque d’Otto est plus logique non ?

Doit-on comprendre que Sunshine et Selena sont incapable de parler une langue ancienne ? Et de toute façon, Talon n’est plus un Dark-Hunter et n’a aucune raison d’avoir un Écuyer.

~ Amanda demande à sa sœur qui était l’homme avec elle, parce que Tia « n’a pas voulu lui dire » (p.99). Alors en vérité, ce n’est pas qu’elle n’a pas voulu lui dire, c’est que Tabitha ne lui a pas dit, sinon elle aurait compris qui était Valerius non ? Ce n’est pas un nom très courant de nos jours.

~ Quand Tabitha emmène Valerius au Cha Cha Club (p.110), ils arrivent en voiture, puis attendent sur le trottoir que le voiturier leur rende les clés. Ensuite, un portier leur ouvre la porte, et plus tard, page 116, ils quittent le club… à pieds.
→ En réalité, ils arrivent en taxi, et Valerius attend bien sur le trottoir oui, que Tabitha paye le chauffeur. Nous sommes dans un petit club de drag-queen, ça m’étonnerait qu’ils aient un voiturier, et même si c’était le cas, il garde les clés du véhicules, sinon, comment peut-il le restituer ensuite ? Deuxièmement, ce n’est pas un portier (c’est pas un hôtel), mais un videur. D’autant que d’après la traduction, ils ont laissés la voiture au club mais la récupère tout de même plus tard chez sa sœur… ils sont vachement serviable dans ce club, de l’avoir emmenée jusque là-bas.

~ L’inconstance de la traduction est incroyable, mais le pire reste tout de même que la traductrice ne se souvienne pas des livres précédents. Et comme elle ne traduit pas réinvente l’histoire au fur et à mesure, il y a forcément des incohérences par rapport à ce que l’on savait avant... dans le livre précédent on apprend que le père de Bride est vétérinaire, et que sa philosophie est "si vous aimez votre animal, castrez-le"… sauf qu’entre temps il semble avoir changer de métier (p.120), il n’est plus dévoué aux animaux, mais des dresse des chiens d’attaques, Vane précise : "Il élève des clebs, et pas des caniches, il les dresse et sa fille a bien appris à se faire obéir au doigt et à l’œil de ces monstres"
Vous vous en doutez, ce couac est une invention de la traductrice, en réalité, il dit est toujours vétérinaire.

~ Au début du chapitre 6, Valerius évoque la nuisette noire qu’il a trouvé sous l’oreiller de Tabitha le soir où elle l’a poignardé… quelle nuisette ? La traductrice a oublié qu’elle avait retiré ce passage au début du livre. Dons on ne voit pas de quoi il parle (remplacé par un oreiller).

~Quand Tabitha ramène Valerius chez elle après la patrouille, elle appelle Marla assez fort pour s’assurer qu’ils sont seuls, et est rassurée de voir ensuite que sa chambre est fermée… comment se fait-il que ça ne l’ai pas réveillé ? Alors qu’il leur suffisait d’entrer en douce sans faire de bruits non ? (p.135)

Parce que dans le texte d’origine, elle ne l’appelle pas, c’est Valerius qui interrompe leur baiser en lui rappelant que Marla est là. De fait, ils vont dans la chambre en silence.

~ Valerius n’apprécie pas trop Kyrian, mais en cas d’attaque, il fait des concessions. Car il y a déjà Acheron et Kassim chez Kyrian pour protéger sa famille, mais pourtant, après avoir discuté avec Otto, celui-ci dit "Je veillerai à ce que tout soit sécurisé chez Kyrian et Amanda" (p.161)… Pourquoi ? Il pense qu’Acheron ça ne suffit pas ? Et pour cause, dans le texte d’origine, il dit qu’il veillera à ce que tous les employés (de Valerius) soit absent dès ce soir.

~ Quand Acheron s’emporte contre Nick après son histoire avec Simi, dans le livre français, il l’attrape par la gorge et le propulse vers le plafond, que sa tête heurte violement avant qu’il ne retombe par terre… et donc… Nick ne s’est pas brisé le cou ? Ni les jambes ou le dos en retombant ?... Cherchez l’erreur, en réalité, Sherrilyn a bien écrit qu’il le propulsait… contre le mur, rien à voir.

~ Chez lui à Katoteros, Acheron, il essaie de capter un message de sa mère pour connaître la situation. Et là. Il y a écrit que le seul message télépathique qui lui parvient lui de… sa sœur… (p.210)… euh… oui. Est-ce que l’on doit rappeler à la traductrice que sa sœur est morte depuis 11000 ans, et ne peut donc pas lui parler par télépathie ? (surtout qu’elle était humaine). Oui il est bien mention des paroles de sa sœur. Mais ce n’est pas un message, il se rappelle juste de ses paroles.

~ Tabitha est choquée par la grossièreté de Valerius (p.222), sauf qu’elle a été atténuée en français, donc on ne voit pas vraiment en quoi il a parlé avec grossièreté.

~ Rappelez-vous du livre de Kyrian (n°2), la traductrice avait traduit son nom de famille (Hunter), et nous nous retrouvions avec monsieur et madame Chasseur… Depuis elle a corrigé son erreur, et il a récupéré son nom… sauf page 230, où elle n’a pas compris de qui on parlait. Stryker montre à Desiderius le corps qu’il lui a trouvé, et qu’il sera son billet d’entrée chez les Hunters (pour récupérer leur bébé), traduit par leur billet d’entrée chez les Chasseurs (de la Nuit).

~Le temps d’une phrase, Tabitha vouvoie Acheron alors que jusqu’ici elle le tutoyait. Cela dit, c’est vrai que ce n’est pas évident quand on traduit de l’anglais où la distinction n’existe pas. Mais il ne faut pas oublier qu’Acheron a une physique de 21 ans. Tous les personnages y compris les ennemis et les humains sont plus vieux que lui (physiquement), et tous le connaissent depuis minimum trois ou quatre ans, et maximum des milliers d’années. Je pense qu’à ce stade, tous se tutoie non ?

~ Quand il y a le rappel des troupes, Otto les appelle un par un, et là, Tabitha et Valerius se regardent avec inquiétude, quand ils comprennent qui sera le prochain (et ne répondra pas) : ULRIC… hein ? Pourquoi ?... non, dans le texte d’origine, Otto appelle Acheron et Kassim, censés surveiller la maison d’Amanda. Là ou, ils ont raison de s’inquiéter.

~ Nous apprenons à la page 302 que les Dark-Hunters peuvent faire disparaître leur reflet à volonté… alors que bien des chapitres avant, Valerius dit le contraire quand il est à l’Acme Oyster House et doit utiliser ses pouvoirs pour forcer son reflets à apparaître.
Et oui, c’est l’inverse, ils n’ont pas de reflets en vérité.

~ La marque d’Artémis de Valérius passe de sa hanche (chapitre 1), à la poitrine (chapitre 16).

~ Il n’y a que Valerius qui mange de l’ambroisie à son mariage. Pourquoi Tabitha le ferait ? Elle est déjà immortelle.

 

 

   Vous l'aurez bien compris, malgré quelques améliorations dans les deux livres précédents, ce livre a subit beaucoup de changements et plusieurs coupes importantes à la traduction. Le ton du texte et les émotions des personnages ont alors été atténuées de bien des manières. 
Ce livre et avant tout un épisode charnière de la guerre que mène les Dark-Hunters, avec de nombreux morts et un ton plus sombre dans l'histoire. La romance est là, mais mise à mal autant par les évènnements que par les vies que mènent Tabitha et Valerius, tous les deux diamétralement opposés.
Je ne vais pas vous recopier tous les passages manquants de ce livre comme je l'ai fais pour les précédents, car c'est un passage par-ci, un passage par-là, un dialogue, puis un autre, unes description qui disparaît...
Mais je vous propose tout de même la scène finale. Le combat, qui regroupe plusieurs des "erreurs" citées ci-dessus. 

 

Ajouter un Commentaire


Code de sécurité
Rafraîchir